Votre recherche :Personnage :
Ron Weasley — J’ai rencontré Abelforth. Il nous a donné des provisions parce que c’est la seule chose que la salle ne puisse pas fournir, je ne sais
pas pourquoi. [Neville]
— La nourriture est l’une des cinq exceptions à la loi de Gamp sur la métamorphose élémentaire, expliqua Ron, à la surprise générale.
Harry laissa tomber ses cheveux dans le liquide boueux. Dès qu’ils entrèrent en contact avec sa surface, la potion se mit à mousser et à fumer puis, tout à coup, elle prit une couleur dorée, claire et brillante.
— Oh, Harry, tu as l’air d’avoir bien meilleur goût que Crabbe et Goyle, dit Hermione.
Puis elle vit Ron hausser les sourcils et ajouta en rougissant légèrement :
— Tu comprends bien ce que je veux dire. La potion de Goyle ressemblait à de la morve.
Ils finirent par s’installer pour la nuit dans un champ lointain qui appartenait à une ferme isolée où
ils purent se procurer des oeufs et du pain.
— Ce n’est pas du vol, hein ? demanda Hermione, anxieuse, tandis qu’ils dévoraient des oeufs
brouillés sur toast. Puisque j’ai laissé de l’argent à côté du poulailler ?
Ron leva les yeux au ciel et répondit, les joues pleines :
— Her-mignonne, ’u es ’oujours ’rop inquiè’e. ’é’ends-’oi.
— Réfléchissons, dit-il, en imitant Goyle en plein effort de concentration. Heu… première année, tu as sauvé la pierre philosophale des mains de Tu-Sais-Qui.
— Simple coup de chance, dit Harry. Ce n’était pas mon habileté personnelle…
— Deuxième année, l’interrompit Ron, tu as tué le Basilic et anéanti Jedusor.
— Oui, mais si Fumseck n’avait pas été là, je…
— Troisième année, poursuivit Ron en élevant la voix, tu as affronté une centaine de Détraqueurs à la fois…
— Là encore, un coup de chance, si le Retourneur de Temps n’avait…
— L’année dernière, reprit Ron qui criait presque à présent, tu as combattu Tu-Sais-Qui une nouvelle fois…
— Écoutez-moi ! s’exclama Harry, presque avec colère.
Ron et Hermione avaient maintenant un petit rire moqueur.
— Vous m’écoutez, oui ? Ça paraît très bien quand vous en parlez comme ça, mais c’était uniquement de la chance ; la moitié du temps, je ne savais pas ce que je faisais, je n’avais rien prévu, j’ai simplement improvisé comme je le pouvais et j’ai presque toujours eu de l’aide…
— S’il y avait un endroit important pour Tu-Sais-Qui, c’était bien Poudlard ! [Harry]
— Arrête, répliqua Ron d’un ton moqueur. Son école ?
— Ouais, son école ! Elle a été sa première maison, l’endroit qui a fait de lui un être à part, elle signifiait tout, à ses yeux, et même après l’avoir quittée…
— C’est bien de Tu-Sais-Qui qu’on parle ? Pas de toi ? interrogea Ron.
— Je crois que tu as raison, lui dit-elle. C’est juste un conte moral, on voit tout de suite quel est le
meilleur cadeau, celui qu’on devrait choisir…
Tous trois parlèrent en même temps. Hermione dit :
— La cape.
Ron :
— La baguette.
Harry :
— La pierre.
Ils se regardèrent, moitié surpris, moitié amusés.
À présent, Rogue se trouvait à nouveau dans le bureau du directeur où Phineas Nigellus revenait
précipitamment dans son tableau.
— Cher directeur ! Ils campent dans la forêt de Dean ! La Sang-de-Bourbe…
— N’utilisez pas ce terme !
— La fille Granger, si vous préférez, a prononcé le nom au moment où elle ouvrait son sac et je l’ai
entendue !
— J’entendais le commentaire du match, d’ici, dit Ron, la voix à présent secouée d’un rire. J’espère que ce sera toujours Luna qui le fera, désormais… La perdantinite…
À côté d’eux, des élèves étaient penchés aux fenêtres. De nombreuses têtes, dans les wagons et sur le quai, semblaient d’être tournées vers Harry.
— Pourquoi est-ce qu’ils te regardent comme ça ? interrogea Albus, tandis que Rose et lui tendaient le cou pour voir les autres élèves.
— Ne t’inquiète pas, dit Ron. C’est à cause de moi. Je suis extrêmement célèbre.
Hermione fit jaillir de l’extrémité de sa baguette des serpentins dorés et violets qui vinrent s’enrouler comme une véritable oeuvre d’art autour des arbres et des buissons.
— Très beau, dit Ron tandis que, d’un dernier mouvement de sa baguette, Hermione colorait d’or les feuilles du pommier sauvage. Tu as vraiment l’oeil pour ces choses-là.
— Merci, Ron ! répondit Hermione, à la fois ravie et un peu perplexe.
Harry se détourna, se souriant à lui-même. Il avait l’étrange impression que, lorsqu’il aurait le temps de le lire, il trouverait un chapitre sur les compliments dans Douze moyens infaillibles de séduire les sorcières.
Page 5 sur 39
383 résultats