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Ron Weasley — J’ai l’impression d’être un elfe de maison, se plaignit Ron à voix basse, en se massant la tête. Sauf que je n’ai pas la satisfaction du travail accompli. Plus vite ce mariage sera terminé, plus je serai content, ajouta-t-il tandis qu’il leur emboîtait le pas en compagnie de Harry.
— Ouais, répondit celui-ci. Nous n’aurons plus rien d’autre à faire qu’à trouver les Horcruxes… Ça ressemblera à des vacances…
— C’est merveilleux, quand on avale ça, dit Ron, avec un sourire ému. On a l’impression qu’on ne peut rien rater.
— Qu’est-ce que tu racontes ? s’esclaffa Hermione. Tu n’en as jamais pris !
— Non, mais j’ai cru en prendre, répondit Ron, sur un ton d’évidence. C’est exactement la même chose…
— Écoutez ! répéta Harry.
— Non, Harry, c’est toi qui vas nous écouter, l’interrompit Hermione. On vient avec toi. La décision a été prise il y a des mois – des années, en fait.
— On devrait quand même aller se coucher, murmura Hermione. Il ne faudrait pas qu’on se lève
trop tard demain matin.
— Tu as raison, approuva Ron. Un triple meurtre sanglant par la mère du marié jetterait un froid sur
les noces.
— Laisse l’Horcruxe, dit Harry. Ron enleva la chaîne de son cou en la passant par-dessus sa tête d’un geste brusque et jeta le
médaillon sur un fauteuil proche. Puis il se tourna vers Hermione.
— Qu’est-ce que tu fais ?
— Que veux-tu dire ?
— Tu restes ou quoi ?
— Je…
Elle parut angoissée.
— Oui… oui, je reste. Ron, nous avions dit que nous partirions avec Harry, nous avions dit que nous l’aiderions…
— Compris. C’est lui que tu choisis.
— Ron, non… s’il te plaît… reviens, reviens !
Ron mit un bon moment avant de réussir à extraire sa baguette de sa poche.
— Pas étonnant que je n’arrive pas à la sortir, Hermione, tu as emporté mon vieux jean, il est trop
étroit.
— Oh, crois bien que j’en suis désolée, persifla Hermione.
Tandis qu’elle tirait la serveuse à l’écart de la vitrine, Harry l’entendit marmonner quelque chose sur
l’endroit où Ron pouvait enfoncer sa baguette.
— Mais Potter semble avoir beaucoup de choses à dire sur le sujet, poursuivit Rogue qui pointa soudain l’index vers le fond de la salle, ses yeux noirs fixés sur Harry. Demandons donc à Potter de nous expliquer la différence entre un Inferius et un fantôme.
Toute la classe se retourna vers Harry qui essaya de se rappeler ce que Dumbledore lui avait dit la nuit où ils étaient allés voir Slughorn.
— Heu… eh bien, les fantômes sont transparents…, répondit-il.
— Oh, excellent, l’interrompit Rogue, avec une moue méprisante. Tout le monde pourra aisément constater que les six années, ou presque, pendant lesquelles on vous a enseigné la magie n’auront pas été une perte de temps, Potter. Les fantômes sont transparents.
Pansy Parkinson laissa échapper un petit rire aigu. Plusieurs autres élèves ricanèrent. Harry respira profondément et poursuivit d’une voix calme, bien qu’il sentît ses entrailles bouillonner :
— Oui, les fantômes sont transparents, alors que les Inferi sont des cadavres, ils ont donc une consistance solide…
— Un enfant de cinq ans aurait pu nous en dire autant, répliqua Rogue d’un ton moqueur. L’Inferius est un cadavre qui a été réanimé par les maléfices d’un mage noir. Il n’est pas vivant, c’est une simple marionnette qui obéit à la volonté du sorcier. Un fantôme, je pense que vous devez le savoir maintenant, est l’empreinte qu’un défunt a laissée sur la terre… et bien entendu, comme Potter nous l’a fait si judicieusement observer, il est transparent.
— Ce que Harry a dit est bien plus utile à savoir quand on essaye de les reconnaître ! fit remarquer Ron. Si on se retrouve face à l’un d’eux dans une allée obscure, il vaut mieux jeter un coup d’oeil pour voir s’il a une consistance solide plutôt que de lui demander : « Pardon, monsieur, ne seriez-vous pas par hasard l’empreinte d’un défunt ? »
Il y eut une vague d’éclats de rire aussitôt étouffée par le regard que Rogue lança à la classe.
— Encore dix points de moins pour Gryffondor, annonça-t-il. Je ne m’attendais à rien de plus raffiné de la part de Ronald Weasley, le garçon à la consistance si solide qu’il est incapable de transplaner de deux centimètres.
— Non ! chuchota Hermione en saisissant le bras de Harry qui ouvrait la bouche d’un air furieux. Ça ne sert à rien, tu vas encore finir avec une retenue, laisse tomber !
— Très bien, très bien ! C’est la seule idée qui me soit venue à l’esprit ! Quelle est ta solution,
alors ? [Ron]
— Il faut que nous lui offrions quelque chose d’autre, quelque chose qui ait autant de valeur. [Hermione]
— Brillante idée. Je vais aller chercher une autre épée ancienne fabriquée par des gobelins et tu lui
feras un emballage cadeau.
— J’ai rencontré Abelforth. Il nous a donné des provisions parce que c’est la seule chose que la salle ne puisse pas fournir, je ne sais
pas pourquoi. [Neville]
— La nourriture est l’une des cinq exceptions à la loi de Gamp sur la métamorphose élémentaire, expliqua Ron, à la surprise générale.
— Et ce livre, dit Hermione, Les Contes de Beedle le Barde… Je n’en avais jamais entendu parler !
— Tu n’avais jamais entendu parler des Contes de Beedle le Barde ? s’exclama Ron, incrédule. Tu
plaisantes, ou quoi ?
— Pas du tout ! répondit Hermione, surprise. Tu les connais, toi ?
— Bien sûr que oui !
Harry leva la tête, son attention soudain détournée. Que Ron ait lu un livre inconnu d’Hermione
constituait une situation sans précédent. Ron, cependant, n’en revenait pas de les voir si étonnés.
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