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Ron Weasley — Le mariage de Bill et de Fleur, tu te souviens ? [Ron]
Harry le regarda, surpris. L’idée que quelque chose d’aussi normal qu’un mariage puisse encore exister lui paraissait incroyable et merveilleux à la fois.
Harry laissa tomber ses cheveux dans le liquide boueux. Dès qu’ils entrèrent en contact avec sa surface, la potion se mit à mousser et à fumer puis, tout à coup, elle prit une couleur dorée, claire et brillante.
— Oh, Harry, tu as l’air d’avoir bien meilleur goût que Crabbe et Goyle, dit Hermione.
Puis elle vit Ron hausser les sourcils et ajouta en rougissant légèrement :
— Tu comprends bien ce que je veux dire. La potion de Goyle ressemblait à de la morve.
Hermione sortit de son lit et s’avança comme une somnambule en direction de Ron, le regard fixé sur son visage blafard. Elle s’arrêta juste devant lui, les lèvres légèrement entrouvertes, les yeux écarquillés. Ron lui adressa un pâle sourire plein d’espoir et leva à demi les bras.
Mais Hermione se précipita soudain sur lui et martela à coups de poing chaque centimètre carré de son corps, partout où elle pouvait l’atteindre.
— Aïe… Ouille… Arrête ! Qu’est-ce que… Hermione… Ouille !
— Ronald… Weasley… Espèce de… parfait… crétin ! Elle ponctua chaque mot d’un nouveau coup. Ron battit en retraite, se protégeant le visage, alors qu’Hermione continuait d’avancer sur lui.
— Tu… reviens… ici… en douce… après… des semaines… et… des semaines…
Hermione fit jaillir de l’extrémité de sa baguette des serpentins dorés et violets qui vinrent s’enrouler comme une véritable oeuvre d’art autour des arbres et des buissons.
— Très beau, dit Ron tandis que, d’un dernier mouvement de sa baguette, Hermione colorait d’or les feuilles du pommier sauvage. Tu as vraiment l’oeil pour ces choses-là.
— Merci, Ron ! répondit Hermione, à la fois ravie et un peu perplexe.
Harry se détourna, se souriant à lui-même. Il avait l’étrange impression que, lorsqu’il aurait le temps de le lire, il trouverait un chapitre sur les compliments dans Douze moyens infaillibles de séduire les sorcières.
Ils finirent par s’installer pour la nuit dans un champ lointain qui appartenait à une ferme isolée où
ils purent se procurer des oeufs et du pain.
— Ce n’est pas du vol, hein ? demanda Hermione, anxieuse, tandis qu’ils dévoraient des oeufs
brouillés sur toast. Puisque j’ai laissé de l’argent à côté du poulailler ?
Ron leva les yeux au ciel et répondit, les joues pleines :
— Her-mignonne, ’u es ’oujours ’rop inquiè’e. ’é’ends-’oi.
— Et maintenant, par tous les caleçons les plus avachis de Merlin, peux-tu nous expliquer ce que tu fabriques ?
Ron Weasley à Hermione Granger
Personnages concernés : Ron Weasley, Hermione Granger
— Qu’il ait ou non réussi à le détruire, il aurait voulu, de toute façon, le cacher à Voldemort, non ?
Vous vous souvenez de toutes les horreurs dont nous nous sommes débarrassés, la dernière fois que
nous étions ici ? Cette horloge qui jetait des boulons sur tout le monde et ces vieilles robes qui avaient
essayé d’étrangler Ron. Regulus les avait peut-être placées là pour protéger l’endroit où il cachait le
médaillon, même si on ne s’en est pas rendu compte sur le… sur le…
Harry et Ron la regardèrent. Debout sur un pied, l’autre suspendu en l’air, elle avait l’expression
hébétée de quelqu’un qui vient de subir un sortilège d’Amnésie. Ses yeux étaient même devenus
vitreux.
— … sur le moment, acheva-t-elle dans un murmure.
— Quelque chose qui ne va pas ? s’inquiéta Ron.
— Il y avait un médaillon.
— Quoi ? s’exclamèrent Harry et Ron d’une même voix.
— Dans l’armoire vitrée du salon. Personne n’arrivait à l’ouvrir. Et nous… nous…
Harry eut l’impression d’avoir avalé une brique qui lui tombait dans l’estomac. Il se souvint qu’il
avait retourné le médaillon entre ses doigts quand ils se l’étaient passé de main en main, chacun
essayant de l’ouvrir de force. Ils avaient fini par le jeter dans un sac de vieilleries, avec la tabatière
pleine de poudre à Verrue et la boîte à musique qui avait failli endormir tout le monde…
— ...À contrecoeur, la
Mort lui tendit alors sa propre Cape d’Invisibilité. [Hermione lisant le conte des Trois Frères]
— La Mort a une cape d’invisibilité ? l’interrompit Harry.
— Pour s’approcher des gens sans être vue, expliqua Ron. Parfois, elle en a assez de se précipiter
sur ses victimes en agitant les bras et en poussant des cris…
— Oh, mais la troisième relique est une véritable cape d’invisibilité, Miss Granger. Je veux dire par là qu’il ne s’agit pas d’une cape de voyage imprégnée d’un sortilège de Désillusion, ou porteuse d’un
maléfice d’Aveuglement, ou encore tissée en poils de Demiguise… Ce genre de cape peut en effet dissimuler quelqu’un au début mais ses vertus s’estompent avec le temps et elle finit par devenir opaque. Je vous parle d’une cape qui rend réellement et totalement invisible et dont les effets durent
éternellement, offrant à son détenteur une cachette permanente, impénétrable, quels que soient les sorts qu’on lui jette. Combien de capes de cette nature avez-vous déjà vues, Miss Granger ?
Hermione ouvrit la bouche pour répondre, puis la referma, plus décontenancée que jamais. Harry et
Ron se regardèrent et Harry sut qu’ils pensaient tous la même chose. Le hasard voulait qu’il y eût en cet instant dans la pièce une cape répondant exactement à la description donnée par Xenophilius.
— C’est de la folie, murmura Ron en passant précautionneusement la main le long de l’encolure du cheval. Une vraie folie… Si seulement je pouvais le voir…
— Espère plutôt que tu ne le verras jamais, dit sombrement Harry.
A propos des Sombrals
Personnages concernés : Ron Weasley, Harry Potter
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