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Harry Potter et la Coupe de Feu Mais Dumbledore s'arrêta soudain de parler et tout le monde vit ce qui l'avait interrompu.
Le feu de la Coupe était redevenu rouge. Des étincelles volaient en tous sens et une longue flamme jaillit soudain, projetant un nouveau morceau de parchemin.
D'un geste qui semblait presque machinal, Dumbledore tendit la main et attrapa le parchemin entre ses longs doigts. Il le tint à bout de bras et lut le nom qui y était inscrit. Un long silence s'installa, pendant lequel il continua de fixer le parchemin, tous les regards tournés vers lui. Enfin, Dumbledore s'éclaircit la gorge et lut à haute voix :
– Harry Potter.
— Tu l'aimes bien parce qu'il est beau, c'est tout, dit Ron d'un ton cinglant.
— Je te demande pardon, mais je ne suis pas du genre à aimer quelqu'un parce qu'il est « beau » ! s'emporta Hermione.
Ron fit semblant de tousser, d'une toux étrange qui laissa deviner le nom de « Lockhart », un ancien professeur de Poudlard beaucoup plus soucieux de son apparence physique que de la qualité de ses cours.
— Voyons cette baguette... Trente centimètres et demi... en frêne... d'une très agréable souplesse. Elle est en excellent état... Vous l'entretenez régulièrement ?
— Je l'ai cirée la nuit dernière, dit Cedric avec un sourire.
— Vous... vous ne parlez pas sérieusement ! balbutia Fudge en reculant encore d'un pas. Si la communauté des sorciers apprenait que j'ai approché les géants... Tout le monde les déteste, Dumbledore... Ce serait la fin de ma carrière...
— Vous êtes aveuglé par l'amour de votre fonction, Cornelius ! lança Dumbledore, le regard flamboyant.
— Tu m'as l'air d'une petite fouine très nerveuse, Malefoy !
— Évidemment qu'on a envie de vous voir ! dit Harry en regardant Hagrid. Vous ne pensez quand même pas que ce qu'a écrit cette grosse truie de Skeeter... Excusez-moi, professeur, ajouta-t-il précipitamment en se tournant vers Dumbledore.
— J'ai eu un soudain accès de surdité et je n'ai aucune idée de ce que tu viens de dire, Harry, répondit Dumbledore en se tournant les pouces, les yeux levés vers le plafond.
— Je pense donc que vous avez le droit de savoir ce qui s'est exactement passé. Cedric Diggory a été assassiné par Lord Voldemort.
Harry baissa les yeux vers le terrain et vit un étrange spectacle : Hassan Mostafa avait atterri devant les Vélanes et faisait rouler ses muscles en lissant sa moustache d'un air surexcité.
– On ne peut pas tolérer ça ! s'exclama Ludo Verpey, tout en ayant l'air de s'amuser beaucoup. Que quelqu'un aille donner une gifle à l'arbitre !
— On aurait dit qu'on torturait quelqu'un ! murmura Neville qui était devenu livide et avait renversé des saucisses par terre. Ils vont te faire subir le sortilège Doloris et tu devras y résister ! Ce sera ça, ta deuxième tâche !
— Ne raconte pas de bêtises, Neville, c'est illégal, dit George. Ils n'utiliseraient jamais un sortilège Doloris contre les champions. Moi, ça m'a un peu rappelé la façon de chanter de Percy... Tu devras peut-être l'attaquer pendant qu'il prend sa douche, Harry.
Comme Hagrid l'avait dit, il arriverait ce qui arriverait et il faudrait alors se préparer à l'affronter.