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Ginny Weasley ALBUS
Tout se passera bien, tu sais, maman ?
GINNY
Je sais. Ou j’espère le savoir. Simplement, je ne veux pas le voir comme ça. L’homme que j’aime dans l’enveloppe de l’homme que je hais.
— Le voilà, M'man, regarde, il est là ! dit une petite voix, alors qu'ils franchissaient le
portillon.
C'était Ginny Weasley, la jeune sœur de Ron, mais ce n'était pas Ron qu'elle montrait du doigt.
— Harry Potter ! s'écria-t-elle. Regarde, M'man ! Je le vois !
— Tais-toi un peu Ginny, et ne montre pas du doigt, c'est malpoli.
DRAGO
Hermione et Harry n’ont rien fait de mal, ils ont au contraire essayé de nous protéger tous. S’ils sont coupables, je le suis également.
HERMIONE regarde sa cohorte d’alliés – elle est émue. RON se joint à eux sur l’estrade.
RON
Je veux simplement dire… je ne savais pas grand-chose de tout ça, donc je ne peux pas me sentir responsable – et d’ailleurs, je suis sûr que mes enfants n’ont rien à voir là-dedans –, mais si tous ces gens sont là, alors je suis avec eux.
HARRY
Albus. Albus, ça va ?
SCORPIUS (fou de joie)
Harry ! C’est Harry Potter ! Et Ginny. Et le professeur McGonagall. Et papa. Mon père. Salut. Papa.
DRAGO
Bonjour, Scorpius.
DRAGO
Désolé pour ta cuisine, Ginny.
GINNY
Oh, ce n’est pas la mienne. La plupart du temps, c’est Harry qui fait la cuisine.
Il y eut un bruit métallique lorsque le chaudron de Ginny se renversa. Mr Weasley venait de se jeter sur Mr Malefoy en le projetant contre une étagère remplie de livres. Des dizaines d’épais grimoires leur tombèrent sur la tête dans un grondement de tonnerre.
— Vas-y, Papa ! s’écrièrent Fred et George. Mrs Weasley se mit à hurler.
— Non, Arthur, non ! s’écria-t-elle.
La foule recula en désordre, renversant d’autres étagères au passage.
— Messieurs, s’il vous plaît… s’il vous plaît ! s’exclama un vendeur.
— Allons, allons, Messieurs, ça suffit ! dit alors une voix plus puissante que les autres.
Hagrid s’avança vers eux, dans l’océan des livres étalés par terre. Un instant plus tard, il
avait séparé Mr Weasley et Mr Malefoy. Mr Weasley avait la lèvre fendue et Mr Malefoy avait reçu dans l’oeil une Encyclopédie des champignons vénéneux.
Il tenait toujours à la main le
vieux livre de Ginny sur la métamorphose. Les yeux flamboyant de hargne, il lui jeta le volume.
— Tiens, jeune fille, prends ton livre, dit-il à Ginny. Ton père ne pourra jamais rien t’offrir de mieux. [Lucius Malefoy]
GINNY
Albus est différent et c’est plutôt une bonne chose, non ? Tu sais, il voit très bien quand tu fais ton Harry Potter. Ce qu’il veut, c’est voir qui tu es réellement.
HARRY
« La vérité est toujours belle et terrible, c’est pourquoi il faut l’aborder avec beaucoup de précautions. »
GINNY lui lance un regard surpris.
HARRY
Dumbledore.
GINNY
Drôle de chose à dire à un enfant.
HARRY
Pas quand on croit que cet enfant devra mourir pour sauver le monde.
RON
Les trolls vont peut-être faire la fête quelque part, les géants sont peut-être invités à un mariage, et toi, Harry, tu as peut-être des cauchemars parce que tu t’inquiètes pour Albus. Et il est possible que ta cicatrice te fasse mal parce que tu commences à prendre de l’âge.
HARRY
À prendre de l’âge ? Merci, mon vieux.
RON
Je ne te le cache pas, chaque fois que je m’assieds, je dis « ouh, là, là ». Eh oui, « ouh, là, là » ! Et mes pieds… si tu savais ce que j’ai mal aux pieds… Je pourrais écrire une chanson sur mon mal de pieds… Peut-être que c’est pareil pour ta cicatrice.
GINNY
Tu racontes n’importe quoi.
RON
Je considère que c’est ma spécialité. Ça et ma collection de Boîtes à Flemme. Et aussi le fait que je vous adore, tous autant que vous êtes. Même Ginny la planche à pain de mie.
GINNY
Si tu continues à faire l’idiot, Ronald Weasley, je le dirai à maman.
RON
Non, tu ne ferais pas ça.
Il n’avait pas osé retourner dans la Salle sur Demande pour récupérer son livre et ses performances en cours de potions s’en étaient ressenties (bien que Slughorn, qui approuvait le choix de Ginny, en ait plaisanté en attribuant cette soudaine faiblesse aux tourments de l’amour).