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Minerva McGonagall — Londubat, vous serez bien aimable de ne révéler à aucun des élèves de Durmstrang que vous êtes incapable de réussir un simple sortilège de Transfert ! lança le professeur McGonagall au terme d'un cours particulièrement difficile pendant lequel Neville avait accidentellement transplanté ses propres oreilles sur un cactus.
— Vous n’avez donc pas écouté le discours de Dolores Ombrage, le jour du festin, Potter ?
— Si, répondit Harry. Si… Elle a dit… que les progrès seraient interdits… enfin, ça signifie que… que le ministère essaye d’intervenir dans les affaires de Poudlard.
Le professeur McGonagall le dévisagea pendant un bon moment puis elle contourna son bureau et alla lui ouvrir la porte.
— Au moins, je suis heureuse que vous écoutiez Hermione Granger, dit-elle en lui faisant signe de sortir.
— On pourrait peut-être mettre ça sur le dos des gamins, poursuivit Amycus, son visage porcin prenant soudain une expression rusée. Ouais, c’est ce qu’on va faire. On va dire qu’Alecto a été attaquée par les mômes, ceux qui sont là-haut, dans le dortoir – il leva les yeux vers le plafond étoile – et on dira qu’ils l’ont forcée à appuyer sur la Marque, et que c’est pour ça qu’il y a eu une fausse
alerte… Il aura qu’à les punir. Deux ou trois gamins de plus ou de moins, quelle différence ?
— La simple différence entre la vérité et le mensonge, le courage et la lâcheté, répliqua le professeur McGonagall qui avait pâli. Bref, une différence que votre soeur et vous-même semblez incapables de mesurer. Mais je voudrais qu’une chose soit bien claire. Vous ne ferez pas porter aux élèves de Poudlard la responsabilité de vos nombreuses inepties. Je ne le permettrai pas.
— Mais où est donc ce cher professeur Lupin ?
— J'ai bien peur que le malheureux soit à nouveau malade, répondit Dumbledore en faisant signe aux convives de se servir. C'est d'autant plus dommage que cela tombe le jour de Noël.
— J'imagine que vous deviez déjà le savoir, Sibylle ? dit le professeur McGonagall, les sourcils levés. Le professeur Trelawney lui lança un regard glacial.
— Bien sûr que je le savais, Minerva, répliqua-t-elle d'une voix feutrée. Mais ce n'est pas parce qu'on sait les choses qu'il faut s'en vanter sans cesse. Je me comporte souvent comme si je n'avais pas le Troisième OEil pour ne pas mettre les autres mal à l'aise.
Il attendit. À tout moment, maintenant,
ceux pour qui il avait essayé de mourir allaient le voir, reposant, apparemment mort, dans les bras de Hagrid.
— NON !
Ce cri était d’autant plus terrible qu’il n’aurait jamais imaginé, même en rêve, que le professeur McGonagall puisse émettre un tel son. [...]
— Non !
— Non !
— Harry ! HARRY !
Les voix de Ron, d’Hermione et de Ginny étaient pires que celle de McGonagall. Harry aurait voulu plus que tout leur répondre, mais il se força à rester silencieux et leurs cris agirent comme un détonateur.
— Gryffondor mène par quatre-vingts points à zéro et regardez un peu les performances de l'Éclair de Feu ! Potter arrive à lui faire faire ce qu'il veut, maintenant. Vous avez vu comment il prend ses virages ? Le Comète de Chang ne fait pas le poids...
— JORDAN ! VOUS AVEZ REÇU DE L'ARGENT POUR FAIRE LA PUBLICITÉ DE L'ÉCLAIR DE FEU OU QUOI ? CONCENTREZ-VOUS SUR LE COMMENTAIRE DU MATCH !
— Voilà ce qui s'est passé, professeur, dit-elle, nous avons eu notre premier cours de Divination, nous avons lu l'avenir dans les feuilles de thé et...
— Ah, je comprends, l'interrompit le professeur McGonagall en fronçant les sourcils. Inutile d'aller plus loin, Miss Granger. Dites-moi plutôt qui doit mourir cette année ?
MC GONAGALL
Professeur Maugrey, qu'est ce que vous faîtes ?
FOL ŒIL
J'enseigne !
MC GONAGALL
Est-ce que... Est-ce que... Est-ce que c'est un élève ?
FOL ŒIL
En principe, c'est un fouine !
— Harry Potter ! [McGonagall]
Lorsque Harry sortit du rang, des murmures s'élevèrent dans toute la salle.
— Elle a bien dit Potter ?
— Le Harry Potter ?
Avant que le chapeau lui tombe devant les yeux en le plongeant dans le noir absolu, Harry eut le temps de voir les têtes qui se tendaient pour mieux le regarder.
— Hum, ce n'est pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très difficile. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles, également, Il y a du talent et... ho ! ho ! mon garçon, tu es avide de faire tes preuves, voilà qui est intéressant... Voyons, où vais-je te mettre ?
Harry crispa les doigts sur les bords du tabouret. « Pas à Serpentard, pas à Serpentard », pensa-t-il avec force.
— Pas à Serpentard ? dit la petite voix. Tu es sûr ? Tu as d'immenses qualités, sais-tu ? Je le vois dans ta tête et Serpentard t'aiderait singulièrement sur le chemin de la grandeur, ça ne fait aucun doute. Alors ? Non ? Vraiment ? Très bien, si tu es sûr de toi, il vaut mieux t'envoyer à... GRYFFONDOR !
Harry entendit le dernier mot résonner dans la Grande Salle. Il ôta le chapeau et se dirigea, les jambes tremblantes, vers la table des Gryffondor. Soulagé d'avoir échappé à Serpentard, il remarqua à peine qu'on lui réservait la plus longue et la plus bruyante ovation de la soirée. Percy le Préfet se leva et lui serra vigoureusement la main tandis que les jumeaux Weasley scandaient:
— Potter avec nous ! Potter avec nous !
—...Nous n'avions pas le choix, professeur, il nous était impossible de monter dans le train. [Ron]
— Pourquoi ne nous avez-vous pas envoyé une lettre par hibou express ? Vous aviez bien un hibou ou une chouette sous la main, j'imagine ? demanda sèchement le professeur McGonagall à Harry.
Harry la regarda bouche bée. Maintenant qu'elle le disait, il lui semblait que c'était la chose la plus évidente à faire.