Votre recherche :Personnage :
Minerva McGonagall — Excusez-moi, dit-elle au professeur qui donnait son cours dans la salle.
C'était Flitwick, le professeur d'enchantements.
— Puis-je vous emprunter du bois quelques instants ?
Du bois ? Avait-elle l'intention de lui donner des coups de bâton ? se demanda Harry,
déconcerté.
— Dans ce cas... dit le professeur McGonagall en les fixant tous les trois. Mais laissez-moi vous dire, Miss Granger, que vous êtes bien sotte d'avoir cru que vous pourriez vaincre un troll des montagnes à vous toute seule.
Hermione baissa la tête. Harry resta silencieux. Voir Hermione faire semblant d'avoir enfreint le règlement pour leur sauver la mise, c'était comme si Rogue s'était mis à leur distribuer des bonbons.
— Des étoiles filantes dans le Kent ! Je parie que c'est encore un coup de Dedalus Diggle. Il n'a jamais eu beaucoup de jugeote.
— Harry ! s'écria Neville. Je t'ai cherché pour te prévenir, j'ai entendu Malefoy dire qu'il allait te coincer, il a dit que tu avais un drag...
Harry fit un signe de tête frénétique pour interrompre Neville, mais le professeur McGonagall
l'avait vu. Elle semblait dans un tel état de fureur qu'elle aurait pu cracher le feu beaucoup
mieux que Norbert.
Harry se sentait parfaitement à l'aise, à présent. Il jeta à nouveau un coup d'oeil à la Grande Table. Hagrid vidait son gobelet, le professeur McGonagall bavardait avec Albus Dumbledore et le professeur Quirrell, avec son turban ridicule, parlait à l'un de ses collègues, un homme aux cheveux noirs et gras, le nez crochu, le teint cireux.
Tout se passa en un éclair. Le professeur au nez crochu regarda Harry dans les yeux et celui-ci ressentit aussitôt une douleur aiguë, fulgurante, à l'endroit de sa cicatrice.
— Aie ! s'écria Harry en se plaquant une main sur le front.
— Qu'est-ce qu'il y a ? s'inquiéta Percy.
— R... rien...
La douleur avait disparu aussi vite qu'elle était venue. En revanche, Harry n'arrivait pas à chasser la sensation qu'il avait éprouvée en croisant le regard du professeur—la sensation que cet homme ne l'aimait vraiment pas.
— Qui c'est, le prof qui parle avec Quirrell ? demanda-t-il à Percy.
— Tu connais déjà Quirrell ? Pas étonnant qu'il ait l'air si nerveux, l'autre, c'est le professeur Rogue. Il est chargé des cours de potions, mais ça ne lui plaît pas. Tout le monde sait qu'il essaye de prendre la place de Quirrell. Il en connaît un rayon en magie noire, ce Rogue.
Harry observa longuement le professeur Rogue, mais celui-ci ne tourna plus les yeux vers lui.
LE PROFESSEUR McGONAGALL
Si je pouvais aussi vous donner une retenue, madame la ministre, je le ferais. Conserver un Retourneur de Temps, quelle stupidité !
HERMIONE
Pour ma défense…
LE PROFESSEUR McGONAGALL
Et dans une bibliothèque. Vous l’avez conservé dans une bibliothèque. C’en est presque risible.
HERMIONE
Minerva. (Elle prend une inspiration.)Professeur McGonagall…
LE PROFESSEUR McGONAGALL
Vos enfants n’existaient plus !
— Et vous croyez qu'il est... sage de confier une tâche importante à Hagrid ? [McGonagall]
— Je confierais ma propre vie à Hagrid, assura Dumbledore.
Le professeur Dumbledore avait troqué son chapeau pointu de sorcier pour un bonnet à fleurs qu'il avait trouvé dans une pochette-surprise et il riait en écoutant Flitwick lui raconter une histoire drôle. Hagrid avait le teint de plus en plus rouge. Il réclama une nouvelle bouteille de vin, puis il embrassa sur la joue le professeur McGonagall qui, à la grande surprise de Harry gloussa de contentement, les joues soudain écarlates, le chapeau de travers.
— C'est amusant de vous voir ici, professeur McGonagall, dit-il. [...]
— Comment avez-vous su que c'était moi ? demanda-t-elle.
— Mon cher professeur, je n'ai jamais vu un chat se tenir d'une manière aussi raide.
— Vous aussi, vous seriez un peu raide si vous restiez assis toute une journée sur un mur de briques, répondit le professeur McGonagall.
— C'est là que ?... murmura le professeur McGonagall.
— Oui, répondit Dumbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.
— Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ?
— Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j'en ai une au-dessus du genou gauche, qui représente le plan exact du métro de Londres.