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Harry Potter à l'École des Sorciers — Une chance que tu écoutes bien en classe, Hermione, dit Harry.
— Remarquable ! dit-elle. Ce n'est pas de la magie, c'est de la logique. Une énigme. Il y a
beaucoup de grands sorciers qui n'ont pas la moindre logique, ils n'arriveraient jamais à
trouver la solution.
— Et nous non plus...
— Bien sûr que si. Tout ce dont nous avons besoin est écrit sur ce papier. Il y a sept bouteilles, trois contiennent du poison, deux du vin, l'une d'elles permet de franchir sans mal les flammes noires et une autre permet de retourner sur nos pas en traversant les flammes violettes.
— Harry, tu es un grand sorcier ! [Hermione]
— Pas autant que toi... répondit Harry, un peu gêné.
— Moi ? J'ai tout appris dans les livres. Mais il y a des choses beaucoup plus importantes, le courage, l'amitié..
— Oui, Severus faisait un bon coupable, n'est-ce pas ? Toujours en train de fondre sur tout le monde comme une chauve-souris géante ! A côté de lui, qui donc aurait pu soupçonner le p... p... pauvre et bé... bégayant p... p... professeur Quirrell ?
— Vous êtes un peu trop curieux pour vivre bien longtemps, Potter.
— Ne sois pas stupide, dit le visage avec colère. Tu ferais mieux de sauver ta vie et de me
rejoindre... Ou alors, tu connaîtras le même sort que tes parents... Ils sont morts en me
suppliant de leur faire grâce... [Voldemort]
— MENTEUR ! s'écria Harry.
— Quelques cadeaux de la part de tes amis et admirateurs, dit Dumbledore, Ce qui s'est passé
dans les sous-sols du château, entre Quirrell et toi, est un secret absolu, par conséquent, toute l'école est au courant. Je crois que ce sont tes amis Fred et George Weasley qui t'ont envoyé un siège de toilettes en pensant que ça t'amuserait. Mais Madame Pomfresh a trouvé que ce ne serait peut-être pas très hygiénique et elle l'a confisqué.
— Tu peux l'appeler Voldemort, Harry. Nomme toujours les choses par leur nom. La peur d'un
nom ne fait qu'accroître la peur de la chose elle-même.
— La vérité. Elle est toujours belle et terrible, c'est pourquoi il faut
l'aborder avec beaucoup de précautions.
— Ta mère est morte pour te sauver la vie. S'il y a une chose que Voldemort est incapable de comprendre, c'est l'amour. Il ne s'est jamais rendu compte qu'un amour aussi fort que celui que ta mère avait pour toi laisse sa marque. Pas une cicatrice, ou un signe visible... Avoir été aimé si profondément te donne à jamais une protection contre les autres, même lorsque la personne qui a manifesté cet amour n'est plus là. Cet amour reste présent dans ta chair. Quirrell était plein de haine, de cupidité, d'ambition, il partageait son âme avec Voldemort et c'est pour cela qu'il ne supportait pas de te toucher. Toucher quelqu'un qui a été marque par quelque chose d'aussi beau ne pouvait susciter en lui que de la souffrance.
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