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Pétunia Dursley — Abracadabra ! dit Harry d’une voix féroce. Hic, hoc, trousse-mousse et bave de
crapaud…
— MAMAAAAAN ! hurla Dudley en se précipitant vers la maison d’un pas titubant. MAMAAAAAN ! Il fait tu sais quoi !
— Et moi qui pensais que c’était un triste sort d’avoir à passer encore quatre semaines ici, dit-il. A côté, les Dursley ont presque l’air humain.
— Mais, chéri, si jamais il se perd, qu’est-ce que nous dirons à son oncle et à sa tante ? [Molly]
— Ils s’en ficheraient complètement, la rassura Harry. Dudley trouverait la plaisanterie excellente si jamais je me perdais dans le conduit d’une cheminée. Ne vous inquiétez pas pour ça.
Le professeur Chourave était une petite sorcière potelée, coiffée d'un chapeau rapiécé sur ses cheveux en désordre. Ses vêtements étaient souvent maculés de terre et l'état de ses ongles aurait fait s'évanouir la tante Pétunia.
Ils étaient en train de regarder une télévision toute neuve, un cadeau que l'oncle Vernon et la tante Pétunia avaient fait au début des vacances à leur fils Dudley qui s'était plaint bruyamment que le chemin séparant le réfrigérateur de la télévision du living était beaucoup trop long pour lui. Dudley avait passé la plus grande partie de l'été dans la cuisine, ses petits yeux porcins rivés sur l'écran, ses cinq mentons tremblotant d'avidité tandis qu'il s'empiffrait continuellement.
— Tu t'inquiètes sans doute de la réaction de ton oncle et de ta tante ? reprit Fudge. Ils sont très en colère, inutile de le nier, mais ils ont quand même accepté de te reprendre chez eux l'été prochain, à condition que tu restes à Poudlard pour les vacances de Noël et de Pâques.
Harry retrouva l'usage de la parole.
— Je reste toujours à Poudlard à Noël et à Pâques, dit-il, et de toute façon, je ne veux plus jamais retourner à Privet Drive.
— Allons, allons, je suis sûr que tu ne diras plus la même chose lorsque tu te seras calmé, répondit Fudge d'un ton préoccupé. Après tout, ils sont ta seule famille et je suis convaincu que vous vous aimez beaucoup les uns les autres... heu... au fond de vous-mêmes...
L'infirmière avait vu ce que les yeux de la tante Pétunia — si perçants d'habitude pour déceler une trace de doigt sur ses murs étincelants ou pour observer les allées et venues des voisins — avaient refusé d'accepter : que, loin d'avoir besoin de manger davantage, Dudley avait atteint à peu de chose près la taille et le poids d'un jeune cachalot.
Il fut ensuite question d’un hélicoptère qui avait failli s’écraser dans un champ du Surrey, puis du divorce d’une actrice célèbre d’avec son célèbre mari (« Comme si on allait s’intéresser à leurs petites affaires sordides », lança d’un ton méprisant la tante Pétunia qui avait suivi l’histoire avec passion dans tous les magazines sur lesquels elle avait pu mettre sa main décharnée.)
A propos du journal TV
Personnages concernés : Pétunia Dursley
— Tu écoutais les informations ! Encore ?
— Elles changent tous les jours, vous savez ? dit Harry.
[...]
— Nous savons que tu mijotes quelque chose de louche, assura la tante Pétunia.
— Nous ne sommes pas stupides, tu sais ? dit l’oncle Vernon.
— Ça, au moins, c’est une information, répliqua Harry.
Une voix terrifiante s’éleva alors de la lettre de feu, résonnant avec force dans l’espace confiné de la cuisine :
— Souviens-toi de ma dernière, Pétunia.
Beuglante envoyée par Dumbledore à Pétunia Dursley
Personnages concernés : Albus Dumbledore, Pétunia Dursley