Votre recherche :Personnage :
Molly Weasley — Comme son nom l’indique, on ne peut pas violer un Serment Inviolable…
— Aussi curieux que ça puisse te paraître, je m’en étais douté. Mais qu’est-ce qui se passe si on le viole ?
— Tu en meurs, dit simplement Ron. Fred et George ont voulu m’obliger à en faire un quand j’avais cinq ans. J’ai failli aller jusqu’au bout. Je tenais la main de Fred et il commençait à prononcer la formule quand papa est arrivé. Il est devenu fou, se rappela Ron, l’oeil brillant à l’évocation de ce souvenir. C’est la seule fois où j’ai vu papa aussi en colère que maman. Fred dit que sa fesse gauche n’a plus jamais été la même depuis.
Mrs Weasley courut vers son fils, mais l’étreinte de Bill resta très formelle. Regardant son père dans les yeux, il annonça :
— Fol OEil est mort.
Personne ne parla, personne ne bougea. Harry eut l’impression que quelque chose tombait à l’intérieur de lui-même, tombait jusqu’à traverser le sol sous ses pieds, l’abandonnant à jamais.
Elle se retourna pour regarder une grande horloge posée de travers sur une pile de draps dans le panier de linge sale, au bout de la table. Harry la reconnut aussitôt : elle avait neuf aiguilles qui portaient chacune le nom d’un des membres de la famille ; en général, elle était accrochée au mur du salon mais à en juger par la place qu’elle occupait à présent, Mrs Weasley avait dû prendre l’habitude de l’emporter avec elle partout dans la maison. En cet instant, chacune de ses neuf aiguilles pointait sur « En danger de mort ».
— On a essayé de l'enfermer dans une pyramide, dit-il à Harry, mais Maman nous a vus.
— Je préfère ne pas savoir ce que le ministère me ferait à moi si je m'amusais à gonfler une de mes tantes. Remarque, il faudrait d'abord qu'ils me déterrent, parce que ma mère m'aurait tué sur-le-champ.
Ron à Harry et Hermione
Personnages concernés : Ron Weasley, Molly Weasley
Au moment de la séparation, Mrs Weasley fondit en larmes. Il en fallait d’ailleurs peu pour l’émouvoir, ces derniers temps. Elle avait pleuré à plusieurs reprises depuis que Percy était parti en trombe de la maison, ses lunettes maculées de purée de panais (ce dont Fred, George et Ginny s’attribuaient tous les trois le mérite).
— Ne sois pas triste, maman, dit Ginny en lui tapotant le dos tandis que Mrs Weasley sanglotait sur son épaule. Tout va bien…
— Oui, ne t’inquiète pas pour nous, ajouta Ron en laissant sa mère lui donner un baiser humide sur la joue, ni pour Percy. Un crétin pareil, ce n’est pas une grande perte.
— Ah oui, c'est vrai que tu es allé chez eux, cet été, Potter, lança Malefoy d'un air dédaigneux. Alors, dis-moi, est-ce que sa mère ressemble vraiment à un cochonnet ou bien c'est simplement la photo qui fait ça ?
— Maugrey Fol OEil ? dit George d'un air songeur en étalant de la marmelade sur un toast. Ce n'est pas ce cinglé...
— Ton père a beaucoup d'estime pour lui, dit Mrs Weasley d'un ton grave.
— Oui, d'accord, mais papa collectionne bien les prises de courant, non ? dit Fred à voix basse, tandis que Mrs Weasley sortait de la cuisine. Qui se ressemble...
— Dumbledore affirme qu’on pardonne plus facilement aux autres d’avoir eu tort que d’avoir eu raison, déclara Hermione. Je l’ai entendu dire ça à ta mère, Ron.
— Tout à fait le genre de trucs dingues que peut raconter Dumbledore, commenta Ron.
— Alors, Weasley, j'ai entendu dire que ton père avait enfin réussi à se procurer un peu d'or, cet été. J'espère que ta mère n'est pas morte sous le choc ?