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Hermione Granger Quelque part au loin, ils entendirent Peeves qui filait dans les couloirs en lançant un chant victorieux de sa propre composition :
On les a eus,
Vaincus, battus,
Le p’tit Potter est un héros,
Voldy nourrit les asticots,
ils ont tous été écrasés,
Maintenant, on peut rigoler !
— Voilà qui exprime bien l’ampleur et la tragédie de l’événement, vous ne trouvez pas ? dit Ron en ouvrant une porte pour laisser passer Harry et Hermione.Lorsque Harry montra la Baguette de Sureau, Ron et Hermione la contemplèrent avec une révérence
que, même l’esprit brouillé par le manque de sommeil, il n’aimait guère.
— Je n’en veux pas, dit-il.
— Quoi ? s’exclama Ron. Tu es dingue ?
— Je sais qu’elle est puissante, reprit Harry d’un ton las. Mais j’étais plus heureux avec la mienne.
Alors…
Il fouilla dans la bourse accrochée à son cou et en sortit les deux morceaux de bois de houx, tout
juste reliés par un mince filament de plume de phénix. Hermione disait qu’on ne pouvait pas la réparer,
que les dégâts étaient trop importants. Tout ce qu’il savait, c’était que si cela ne marchait pas cette fois-ci,
rien ne marcherait jamais.
Il posa la baguette brisée sur le bureau du directeur, la toucha avec l’extrémité de la Baguette de
Sureau et dit :
— Reparo.
Sa baguette se reconstitua alors, et des étincelles rouges en jaillirent. Harry sut qu’il avait réussi. Il
prit la baguette de houx à la plume de phénix et sentit une soudaine chaleur dans ses doigts comme si sa
main et la baguette magique se réjouissaient d’être à nouveau réunies.
— Je vais remettre la Baguette de Sureau là où elle était, dit-il à Dumbledore qui le regardait avec
une immense affection, une immense admiration. Elle peut bien y rester. Si je meurs de mort naturelle,
comme Ignotus, son pouvoir sera brisé, n’est-ce pas ? Son dernier maître n’aura jamais été vaincu. Ce
sera sa fin.
Dumbledore approuva d’un signe de tête. Ils échangèrent un sourire.
— Tu es sûr ? demanda Ron.
Il y avait une légère trace de convoitise dans sa voix, tandis qu’il regardait la Baguette de Sureau.
— Je crois que Harry a raison, murmura Hermione.
— Cette baguette cause trop d’ennuis pour ce qu’elle vaut, reprit Harry Et très sincèrement – il se
détourna des portraits, ne pensant plus qu’au lit à baldaquin qui l’attendait dans la tour de Gryffondor et
se demandant si Kreattur ne pourrait pas lui apporter un sandwich là-bas –, j’ai eu suffisamment
d’ennuis pour le reste de mes jours.
— Alors, tu as réussi à ranger la voiture ? demanda Ron à Harry. Moi, oui. Hermione ne croyait pas que je puisse passer un permis de Moldu, et toi ? Elle pensait qu’il faudrait que je jette un sortilège de Confusion à l’examinateur.
— Ce n’est pas vrai, protesta Hermione. J’avais parfaitement confiance en toi.
— En fait, je lui ai vraiment jeté un sortilège de Confusion, murmura Ron à Harry pendant qu’ils chargeaient à bord du train la grosse valise et le hibou d’Albus. J’avais simplement oublié de regarder dans le rétroviseur et, entre nous, je peux très bien m’en passer en utilisant un charme Supersensoriel.
De retour sur le quai, ils trouvèrent Lily et Hugo, le jeune frère de Rose, discutant avec animation de la maison dans laquelle ils seraient envoyés le jour où ils iraient enfin à Poudlard.
— Si tu n’es pas à Gryffondor, on te déshérite, lança Ron. Mais je ne veux pas te mettre la pression.
— Ron !
Lily et Hugo éclatèrent de rire, mais Albus et Rose avaient un air grave.
— Il dit ça pour rire, assurèrent Hermione et Ginny.
LILY
Tu m’as apporté mon nouveau tour de magie ?
RON
Tu connais l’haleine qui fait disparaître les nez ? Tout droit sortie de chez Weasley, le magasin de farces pour sorciers facétieux
ROSE
Maman ! Papa va encore nous faire son vieux tour débile.
HERMIONE
Tu trouves ça débile, il trouve ça irrésistible. Moi, je dirais que c’est quelque part entre les deux.
RON
Hermione ne croyait pas que je puisse passer un permis de Moldus, et toi ? Elle pensait qu’il faudrait que je jette un sortilège de Confusion à l’examinateur.
HERMIONE
Ce n’est pas du tout ce que je pensais, j’ai parfaitement confiance en toi.
ROSE
Et moi, je lui fais confiance pour avoir jeté le sortilège.
HARRY
Bizarre qu’Al ait peur d’être envoyé à Serpentard.
HERMIONE
Ce n’est rien. Rose, sa grande peur à elle, c’est de savoir si elle va battre des records au Quidditch la première ou la deuxième année. Et si elle pourra passer ses B.U.S.E. en avance.
RON
Je me demande d’où lui vient son ambition.
ROSE (elle a remarqué qu’ALBUS regarde les Chocogrenouilles avec envie)
Al ! Nous devons nous concentrer.
ALBUS
Nous concentrer sur quoi ?
ROSE
Sur les amis que nous allons choisir. Ma mère et mon père ont rencontré ton père dans le Poudlard Express, la première fois qu’ils l’ont pris, tu sais bien…
ALBUS
Alors, il faudrait qu’on choisisse maintenant des gens avec qui on va rester amis toute notre vie. Ça fait un peu peur.
HARRY
Apparemment, je suis aussi doué pour être père que pour m’occuper de la paperasse. Et Rose, ça va ? Et Hugo ?
HERMIONE (avec un sourire)
Tu sais, Ron prétend que je vois plus souvent Ethel, ma secrétaire (elle fait un signe de la main vers les coulisses), que lui. Tu penses qu’à un moment, il a fallu choisir entre devenir le meilleur des parents ou le meilleur des fonctionnaires du ministère de la Magie ? Allez, vas-y. Va retrouver ta famille, Harry, le Poudlard Express repart pour une nouvelle année. Profite du peu de temps qui te reste à passer avec eux, après, tu reviendras l’esprit reposé et tu liras tes dossiers.
HERMIONE
Si une partie de Voldemort, sous quelque forme que ce soit, a pu survivre, nous devons nous tenir prêts. Et j’ai peur.
GINNY
Moi aussi, j’ai peur.
RON
Moi, rien ne me fait peur. À part maman.
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