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Rubeus Hagrid — C’est un malade mental ! s’exclama-il d’un ton furieux. Cette chose a dit à toute sa famille qu’ils pouvaient nous dévorer, Harry et moi ! Il les a invités à se servir ! Et maintenant, Hagrid voudrait qu’on aille pleurer sur son abominable cadavre velu !
— Ça nous ferait presque regretter Norbert le dragon
— Attends un peu, intervint Hagrid en regardant autour de lui. Harry, où est Hedwige ?
— Elle… elle a été touchée, répondit Harry.
Tout à coup, il se sentit submergé en prenant conscience de la réalité : il eut honte de lui et des larmes lui montèrent aux yeux. La chouette avait été sa compagne, son seul lien direct avec le monde magique chaque fois qu’il avait été forcé de retourner chez les Dursley.
Hagrid tendit son énorme main et lui tapota l’épaule d’ans un geste douloureux.
— Ce n’est pas grave, dit-il d’un ton bourru, ce n’est pas grave. Elle a eu une belle vie…
— Ils ont bien grandi, ils doivent faire pas loin de un mètre, maintenant. Le seul ennui, c'est qu'ils ont commencé à s'entre-tuer.
— Non, vraiment ? dit Hermione en lançant un regard réprobateur à Ron qui s'apprêtait visiblement à faire une remarque sur la nouvelle coiffure de Hagrid.
— Oui, soupira Hagrid avec tristesse. Mais ça va mieux, maintenant, je les ai mis dans des boîtes séparées. J'en ai encore une vingtaine.
— C'est une chance, dit Ron.
— Salut, Hagrid, comment ça va ?
— Ça fait une éternité que je voulais t’écrire. Comment va Norbert ?
— Norbert ? s’esclaffa Charlie. Le Norvégien à crête ? On l’appelle Norberta, maintenant.
— Qu… Norbert, une fille ?
— Eh oui, dit Charlie.
— Comment peut-on le savoir ? interrogea Hermione.
— Elles sont beaucoup plus féroces, répondit Charlie.
Il allait revenir chez lui, revenir à l’endroit où il avait eu une famille. S’il n’y avait pas eu Voldemort, c’était à Godric’s Hollow qu’il aurait grandi et passé toutes ses vacances. Il aurait invité des
amis dans sa maison… Peut-être aurait-il eu des frères et des soeurs… Le gâteau de son dix-septième anniversaire aurait été préparé par sa mère. La vie qu’il avait perdue ne lui avait jamais semblé aussi réelle qu’en cet instant où il savait qu’il allait revoir le lieu dans lequel on l’en avait privé. Ce soir-là, après qu’Hermione se fut couchée, Harry sortit silencieusement son sac à dos du sac en perles et y chercha l’album de photos que Hagrid lui avait offert il y avait déjà si longtemps. Pour la première fois depuis des mois, il contempla les vieilles images sur lesquelles ses parents lui souriaient et lui adressaient des signes de la main. C’était tout ce qui lui restait d’eux, maintenant.
— Si jamais il recommence à traiter Hagrid de crétin…, gronda Harry.
— Harry, ne cherche pas la bagarre avec Malefoy, n’oublie pas qu’il est préfet, maintenant, il pourrait te rendre la vie difficile… [Hermione]
— Je me demande ce que ce serait d’avoir une vie difficile, répliqua Harry d’un ton sarcastique.
— Parfois, les gens sont un peu stupides avec leurs animaux, dit Hagrid avec sagesse.
— Et maintenant, est-ce que ça vous dirait de venir voir le dernier Scroutt qui reste ? Non, non, rassurez-vous, je plaisantais ! Une simple plaisanterie !
Hagrid à Harry, Ron et Hermione
Personnages concernés : Rubeus Hagrid
— La nuit, quand les géants dormaient et qu’on voulait explorer les cavernes, Macnair et les autres rôdaient dans les montagnes pour nous chercher. J’ai eu du mal à empêcher Olympe de leur sauter dessus, dit Hagrid, les coins de sa bouche soulevant sa barbe hirsute. Elle avait une envie folle de les attaquer… C’est quelque chose quand elle est remontée, Olympe… Un tempérament de feu… Son côté français, sans doute…