Votre recherche :Tome :
Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban — L'expérience que tu as vécue avec le Retourneur de Temps ne t'a donc rien appris ? Les conséquences de nos actions sont toujours si complexes, si diverses, que prévoir l'avenir est une entreprise bien difficile... Le professeur Trelawney en est la preuve vivante. Tu as fait quelque chose de très noble en sauvant la vie de Pettigrow.
— Il faudrait au moins lui donner du chocolat, dit Madame Pomfresh qui examinait ses pupilles.
— J'en ai déjà eu, dit Harry. Le professeur Lupin m'en a donné, il en a même donné à tout le monde.
— Ah, très bien, approuva Madame Pomfresh. Nous avons enfin un professeur de Défense contre les forces du Mal qui connaît les bons remèdes.
— Écoute-moi bien, tu dois me donner ta parole que...
— ...que je ne ferai pas de bêtises et que je resterai au château ? acheva Harry d'un ton lugubre.
— Pas seulement ça, dit Mr Weasley qui n'avait jamais paru aussi grave. Harry. jure-moi que tu n'essaieras pas de retrouver Black.
— Quoi ? répondit Harry en ouvrant des yeux ronds.
Il y eut un coup de sifflet sonore. Des employés en uniforme avançaient le long du quai en fermant les portières.
— Harry, promets-moi... insista Mr Weasley en parlant de plus en plus vite, jure-moi que, quoi qu'il arrive...
— Pourquoi est-ce que j'essaierais de retrouver quelqu'un qui veut me tuer ? répliqua Harry d'une voix neutre.
— C'est l'un des principes de base de toute éducation, poursuivit-elle. On le voit très bien dans l'élevage des chiens. S'il y a quelque chose de tordu chez la mère, on retrouvera la même tare chez ses chiots.
— Alors, Weasley, j'ai entendu dire que ton père avait enfin réussi à se procurer un peu d'or, cet été. J'espère que ta mère n'est pas morte sous le choc ?
Crabbe et Goyle ne semblaient avoir d'autre utilité dans la vie que d'obéir à Malefoy.
Il leva machinalement la main et essaya d'aplatir ses cheveux.
— Ça, c'est un combat perdu d'avance, dit alors son miroir d'une voix sifflante.
Ils étaient en train de regarder une télévision toute neuve, un cadeau que l'oncle Vernon et la tante Pétunia avaient fait au début des vacances à leur fils Dudley qui s'était plaint bruyamment que le chemin séparant le réfrigérateur de la télévision du living était beaucoup trop long pour lui. Dudley avait passé la plus grande partie de l'été dans la cuisine, ses petits yeux porcins rivés sur l'écran, ses cinq mentons tremblotant d'avidité tandis qu'il s'empiffrait continuellement.
— Gryffondor mène par quatre-vingts points à zéro et regardez un peu les performances de l'Éclair de Feu ! Potter arrive à lui faire faire ce qu'il veut, maintenant. Vous avez vu comment il prend ses virages ? Le Comète de Chang ne fait pas le poids...
— JORDAN ! VOUS AVEZ REÇU DE L'ARGENT POUR FAIRE LA PUBLICITÉ DE L'ÉCLAIR DE FEU OU QUOI ? CONCENTREZ-VOUS SUR LE COMMENTAIRE DU MATCH !
— Voilà ce qui s'est passé, professeur, dit-elle, nous avons eu notre premier cours de Divination, nous avons lu l'avenir dans les feuilles de thé et...
— Ah, je comprends, l'interrompit le professeur McGonagall en fronçant les sourcils. Inutile d'aller plus loin, Miss Granger. Dites-moi plutôt qui doit mourir cette année ?