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James Potter SIRIUS
Ceux qui nous aiment ne nous quittent jamais vraiment. On peut toujours les retrouver, là.
— Tu crois donc que les morts que nous avons aimés nous quittent vraiment ? Tu crois que nous ne nous souvenons pas d'eux plus clairement que jamais lorsque nous sommes dans la détresse ? Ton père vit en toi, Harry, et il se montre davantage lorsque tu as besoin de lui. Sinon, comment aurais-tu pu créer ce Patronus en particulier ? Cornedrue est revenu la nuit dernière.
— Je ne fais pas ça pour vous. Je le fais parce que je pense que mon père n'aurait pas voulu que ses meilleurs amis se transforment en tueurs... simplement à cause de vous.
— Qui a envie d’être un Serpentard ? Moi, je préférerais quitter l’école, pas toi ? demanda James au
garçon qui se prélassait sur la banquette d’en face.
Avec un sursaut, Harry reconnut Sirius. Sirius ne sourit pas.
— Toute ma famille était à Serpentard, répondit-il.
— Nom de nom ! s’exclama James. Et moi qui croyais que tu étais quelqu’un de bien !
Sirius eut enfin un sourire.
— Peut-être que je ferai une entorse à la tradition.
— Ouais, c’est bien ça, tu t’en fiches ! Et le reste de ma famille ? « Les Weasley n’ont vraiment pas besoin qu’un autre de leurs enfants soit blessé », tu l’as entendu ?
[...]
— Ron ! s’exclama Hermione, se glissant entre eux de force. Je ne pense pas que ça veuille dire qu’il se soit passé quelque chose de nouveau, quelque chose que nous ignorons. Réfléchis, Ron, Bill a eu le visage tailladé, plein de gens, à l’heure qu’il est, ont dû voir que George avait perdu une oreille et tu es censé être sur ton lit de mort, terrassé par l’éclabouille, je suis sûre que c’est la seule chose qu’il
voulait dire…
— Ah, tu es sûre ? Très bien, alors, je ne vais plus me faire de souci pour eux. Tout va bien pour vous deux, vos parents sont en sécurité…
— Mes parents sont morts ! beugla Harry.
— Et il pourrait arriver la même chose aux miens ! hurla Ron.
— Alors, VA-T’EN ! rugit Harry. Va les retrouver, fais semblant d’avoir guéri de ton éclabouille, comme ça, maman pourra te préparer à manger et…
— Ah, Evans, ne m’oblige pas à te jeter un sort, dit James avec gravité.
— Alors, libère-le du maléfice !
James poussa un profond soupir puis se tourna vers Rogue et marmonna la formule de l’antisort.
— Et voilà, dit-il tandis que Rogue se relevait tant bien que mal. Tu as de la chance qu’Evans ait été là, Servilus.
— Je n’ai pas besoin de l’aide d’une sale petite Sang-de-Bourbe comme elle !
Lily cligna des yeux.
— Très bien, dit-elle froidement. Je ne m’en mêlerai plus, à l’avenir. Et, si j’étais toi, je laverais mon caleçon, Servilus.
— Fais des excuses à Evans ! rugit James d’une voix menaçante, sa baguette magique pointée sur Rogue.
— Je ne veux pas que tu l’obliges à s’excuser ! s’écria Lily en se tournant vers James. Tu es aussi mauvais que lui.
— Quoi ? protesta James. JAMAIS je ne t’aurais traitée de… tu-sais-quoi !
— Tu te mets les cheveux en bataille parce que tu crois que ça fait bien d’avoir toujours l’air de descendre de son balai, tu te pavanes avec ce stupide Vif d’or, tu jettes des maléfices à tous ceux que tu n’aimes pas simplement parce que tu sais le faire… Ça m’étonne que ton balai arrive encore à décoller avec une tête aussi enflée. Tu me fais VOMIR !
— J’ai pensé que vous pourriez commencer, poursuivit Rogue avec un sourire malveillant, par les boîtes portant les numéros 1012 à 1056. Vous trouverez là des noms qui vous sont familiers, ce qui devrait ajouter de l’intérêt à votre tâche. Tenez, regardez…
D’un geste majestueux, il sortit une fiche d’une des boîtes posées au sommet de la pile et lut :
— « James Potter et Sirius Black. Surpris à faire usage d’un maléfice illégal sur la personne de Bertram Aubrey. La tête d’Aubrey a doublé de volume. Double retenue. »
Rogue ricana.
— Il doit être singulièrement réconfortant de penser que, bien qu’ils ne soient plus là, une trace de leurs exploits les plus remarquables aura été conservée.
— Vous resterez avec moi ?
— Jusqu’à la toute fin, dit James.
— Ils ne pourront pas vous voir ? demanda Harry.
— Nous faisons partie de toi, répondit Sirius. Nous sommes invisibles pour les autres.
Harry regarda sa mère.
— Reste près de moi, dit-il à voix basse.
— Mais vous êtes normal ! affirma Harry avec force. Vous avez simplement un… un problème…
Lupin éclata de rire.
— Parfois, tu me rappelles beaucoup James. En public, il appelait ça mon « petit problème de fourrure ». Les autres croyaient souvent que je possédais un lapin mal élevé.
— Ils sont morts et entendre des échos de leur voix ne les fera pas revivre