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Harry Potter — Comme dit le proverbe, attends donc d’avoir vu tes BUSE avant de les compter, répondit Dumbledore avec gravité.
— Promets-moi d’être bien prudent… Ne t’attire pas d’ennuis…
— Je suis toujours prudent, Mrs Weasley, assura Harry. Vous me connaissez, j’aime bien mener une vie paisible.
— Au moins, une chose est sûre, déclara-t-il d’un ton féroce, c’est que Rogue sera parti à la fin de l’année.
— Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda Ron.
— Ce poste est maudit. Personne n’y est resté plus d’un an… Quirrell en est même mort.
Personnellement, je vais croiser les doigts pour qu’il y ait un nouveau cadavre…
— Harry ! s’indigna Hermione, choquée.
— Ah, Harry, cela se produit souvent, même chez les meilleurs amis du monde ! Chacun pense que ce qu’il a à dire est beaucoup plus important que tout ce que l’autre pourrait raconter !
— Comment me trouves-tu ? demanda Hepzibah en tournant la tête devant le miroir pour admirer son visage sous tous les angles.
— Ravissante, madame, couina Hokey.
Harry pensa qu’il était sans doute spécifié dans son contrat qu’elle devait mentir ouvertement lorsque cette question lui était posée car, à son avis, Hepzibah Smith était loin d’être ravissante.
Tout était la faute de Voldemort, songea Harry, les yeux fixés sur le dais de son baldaquin, tout remontait toujours à lui... C'était lui qui avait déchiré toutes ces familles, lui qui avait détruit toutes ces vies...
La dernière trace de vapeur se dissipa dans l’atmosphère de l’automne. Le train disparut dans un virage. Harry levait toujours la main en signe d’adieu.
— Tout se passera bien pour lui, murmura Ginny.
Harry la regarda puis, d’un geste machinal, il abaissa la main et caressa sur son front la cicatrice en
forme d’éclair.
— J’en suis sûr.
Il y avait dix-neuf ans que la cicatrice de Harry avait cessé de lui faire mal. Tout était bien.
À côté d’eux, des élèves étaient penchés aux fenêtres. De nombreuses têtes, dans les wagons et sur le quai, semblaient d’être tournées vers Harry.
— Pourquoi est-ce qu’ils te regardent comme ça ? interrogea Albus, tandis que Rose et lui tendaient le cou pour voir les autres élèves.
— Ne t’inquiète pas, dit Ron. C’est à cause de moi. Je suis extrêmement célèbre.
— Tu es sur la liste des nés-Moldus qui ne se sont pas présentés à l’entretien obligatoire ! [Ron]
— Et toi, tu es censé être en train de mourir d’éclabouille au Terrier ! Si quelqu’un devait ne pas y
aller, ce serait Harry. Sa tête est mise à prix dix mille Gallions. [Hermione]
— Très bien, dans ce cas, je resterai ici, répliqua Harry. Si jamais vous arrivez à vaincre Voldemort,
n’oubliez pas de me prévenir, d’accord ?
— Je crois que tu as raison, lui dit-elle. C’est juste un conte moral, on voit tout de suite quel est le
meilleur cadeau, celui qu’on devrait choisir…
Tous trois parlèrent en même temps. Hermione dit :
— La cape.
Ron :
— La baguette.
Harry :
— La pierre.
Ils se regardèrent, moitié surpris, moitié amusés.
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