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Albus Dumbledore — Il arrive de temps en temps que La Gazette dise la vérité, même si c’est par hasard.
— Mais je ne pense pas me tromper en affirmant que tu n’as jamais raconté à personne que tu la connaissais en détail ?
— C’est vrai, répondit Harry.
— Une sage décision, dans l’ensemble, approuva Dumbledore. Je crois pourtant que tu pourrais faire une entorse à ce principe au bénéfice de tes amis, Mr Ronald Weasley et Miss Hermione Granger. Oui, poursuivit-il en voyant la réaction de surprise de Harry, je pense qu’ils devraient savoir. Tu leur rends un mauvais service en ne leur confiant pas quelque chose d’aussi important pour eux.
— Tu étais le septième Horcruxe, Harry, l’Horcruxe qu’il n’avait pas eu l’intention de créer. Il avait rendu son âme si instable qu’elle s’est brisée quand il a commis ces actes d’une malfaisance indescriptible, le meurtre de tes parents, la tentative d’assassinat sur un enfant. Mais ce qui restait de lui lorsqu’il s’est échappé de cette pièce ce soir-là était encore plus diminué qu’il ne le croyait. Il a laissé derrière lui plus que son corps. Il a aussi laissé une partie de lui-même accrochée à toi, la victime désignée qui avait survécu.
— Monsieur, ça va ?
— Il m’est arrivé de me sentir mieux, répondit Dumbledore d’une voix faible, mais il trouva encore la force de contracter les coins de ses lèvres en un sourire. Cette potion… n’était pas une boisson recommandée pour la santé…
A propos de la boisson de la caverne
Personnages concernés : Harry Potter, Albus Dumbledore
Hagrid semblait avoir déposé avec précaution le corps sur la table de marbre. Il repartait à présent le long de l’allée, se mouchant avec des bruits de trompette qui lui attirèrent quelques regards scandalisés, dont celui, remarqua Harry, de Dolores Ombrage… Harry savait cependant que Dumbledore ne s’en serait pas formalisé. Il essaya d’adresser un geste amical à Hagrid au moment où celui-ci passait à sa hauteur mais ses yeux étaient si gonflés qu’on se demandait comment il parvenait à voir où il allait.
— Et avec tout ça, nous sommes censés croire que Dumbledore ne t’a jamais soupçonné ? demanda Bellatrix. Il n’a aucune idée de ta véritable allégeance, il continue aveuglément à te faire confiance ?
— J’ai bien joué mon rôle, répondit Rogue. Et tu oublies la plus grande faiblesse de Dumbledore : il voit toujours les gens meilleurs qu’ils ne sont.
— Sans le vouloir, comme tu le sais maintenant, Lord Voldemort a doublé le lien entre vous deux quand il a repris une forme humaine. Une partie de son âme était toujours attachée à la tienne et, pensant qu’il allait se renforcer, il a introduit en lui une parcelle du sacrifice de ta mère. S’il avait pu comprendre exactement la terrible puissance de ce sacrifice, peut-être n’aurait-il pas osé toucher à ton sang… Mais s’il avait été capable de comprendre, il ne serait pas Lord Voldemort, et n’aurait peut-être jamais assassiné personne.
— Vous allez maintenant être escorté jusqu’au ministère où une inculpation officielle vous sera notifiée, puis vous serez envoyé à Azkaban en attendant le procès !
— Ah oui, bien sûr, dit Dumbledore avec douceur, je pensais bien que nous allions en arriver à cette petite difficulté.[...] Voilà… Il semble que vous entreteniez l’illusion selon laquelle je serais disposé à obéir… Quelle est la formule, déjà ? Ah, oui… sans opposer de résistance. Or je crois bien que je vais en opposer une, justement. Car, voyez-vous, Cornélius, je n’ai aucune intention de me laisser envoyer à Azkaban. Oh, bien sûr, je pourrais m’en évader, mais quelle perte de temps et, très franchement, il y a tant de choses plus utiles que j’aimerais mieux faire à la place.
— Et la fin de la prophétie… C’était quelque chose comme : « aucun d’eux ne peut vivre…»
— … « tant que l’autre survit », acheva Dumbledore.
— Alors, dit Harry en allant chercher ses mots au fond du gouffre que le désespoir avait ouvert en lui, cela signifie que… qu’à la fin… l’un de nous deux devra tuer l’autre ?
— Oui, répondit Dumbledore.
— Vous m’aviez dit, à la fin de l’année dernière, que vous alliez tout m’expliquer, déclara Harry - il avait du mal à dissimuler un ton accusateur dans sa voix –, monsieur, ajouta-t-il.
— C’est ce qui s’est passé, répondit calmement Dumbledore, je t’ai expliqué tout ce que je savais. Mais à partir de maintenant, nous allons quitter la solidité des faits pour cheminer ensemble à travers les marécages obscurs de la mémoire et nous aventurer dans le maquis des hypothèses les plus échevelées. Dorénavant, Harry, il se peut que je me trompe autant que Humphrey Belcher qui croyait que le moment était venu de fabriquer des chaudrons en fromage.
— Vous pensez pourtant avoir raison ? demanda Harry.
— Bien entendu, mais je t’ai déjà administré la preuve qu’il m’arrive de me tromper comme n’importe qui d’autre. En fait, comme je suis – pardonne-moi – relativement plus intelligent que la plupart des hommes, mes erreurs sont en proportion beaucoup plus considérables.
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