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Hermione Granger — Mais on a réussi à semer l’abruti qui nous collait aux basques du côté de Dis John… [Hagrid à propos de son périple avec les géant]
— Aaaaah, Dijon ? s’exclama Hermione, enthousiaste. J’y suis allée en vacances, vous avez vu le…
— Qu’est-ce que vous avez fait du dragon ? [Neville]
— On l’a relâché dans la nature, répondit Ron. Hermione avait très envie de le garder avec elle…
— N’exagère pas, Ron…
Il ne savait pas pourquoi il agissait ainsi, pourquoi il s’approchait du mourant. Il ne savait même pas très bien ce qu’il ressentait en voyant le visage livide de Rogue et ses doigts qui essayaient d’étancher la plaie sanglante de son cou. Il enleva la cape d’invisibilité et baissa le regard vers l’homme qu’il haïssait. Les yeux de Rogue se posèrent sur Harry. Il essaya de parler. Lorsque Harry se pencha, Rogue saisit le devant de sa robe et l’attira vers lui. Un râle, un gargouillement abominable sortit de sa gorge.
— Prenez-… les… Prenez-… les…
Quelque chose d’autre que du sang ruisselait du visage de Rogue. D’un bleu argenté, ni gaz, ni liquide, la substance jaillissait de sa bouche, de ses oreilles, de ses yeux. Harry savait ce que c’était, mais ne savait que faire…
Hermione glissa alors dans ses mains tremblantes une flasque, surgie de nulle part. À l’aide de sa baguette, Harry y versa la substance argentée. Lorsque la flasque fut pleine et que Rogue sembla ne plus avoir en lui une goutte de sang, l’étreinte de sa main sur la robe de Harry se desserra.
— Regardez-… moi, murmura-t-il.
Les yeux verts de Harry croisèrent les yeux noirs de Rogue mais un instant plus tard, quelque chose sembla s’éteindre au fond du regard sombre qui devint fixe, terne, vide. La main qui tenait encore Harry retomba avec un bruit sourd et Rogue ne bougea plus.
— Ils ont bien grandi, ils doivent faire pas loin de un mètre, maintenant. Le seul ennui, c'est qu'ils ont commencé à s'entre-tuer.
— Non, vraiment ? dit Hermione en lançant un regard réprobateur à Ron qui s'apprêtait visiblement à faire une remarque sur la nouvelle coiffure de Hagrid.
— Oui, soupira Hagrid avec tristesse. Mais ça va mieux, maintenant, je les ai mis dans des boîtes séparées. J'en ai encore une vingtaine.
— C'est une chance, dit Ron.
— Alors, tu as réussi à ranger la voiture ? demanda Ron à Harry. Moi, oui. Hermione ne croyait pas que je puisse passer un permis de Moldu, et toi ? Elle pensait qu’il faudrait que je jette un sortilège de Confusion à l’examinateur.
— Ce n’est pas vrai, protesta Hermione. J’avais parfaitement confiance en toi.
— En fait, je lui ai vraiment jeté un sortilège de Confusion, murmura Ron à Harry pendant qu’ils chargeaient à bord du train la grosse valise et le hibou d’Albus. J’avais simplement oublié de regarder dans le rétroviseur et, entre nous, je peux très bien m’en passer en utilisant un charme Supersensoriel.
— Mais je ne pense pas me tromper en affirmant que tu n’as jamais raconté à personne que tu la connaissais en détail ?
— C’est vrai, répondit Harry.
— Une sage décision, dans l’ensemble, approuva Dumbledore. Je crois pourtant que tu pourrais faire une entorse à ce principe au bénéfice de tes amis, Mr Ronald Weasley et Miss Hermione Granger. Oui, poursuivit-il en voyant la réaction de surprise de Harry, je pense qu’ils devraient savoir. Tu leur rends un mauvais service en ne leur confiant pas quelque chose d’aussi important pour eux.
— Il n’appartient pas à la bibliothèque, c’est le mien ! protesta Harry, saisissant son exemplaire du Manuel avancé de préparation des potions au moment où elle tendait une main en forme de griffes.
— Dégradé ! dit-elle d’une voix sifflante. Profané ! Souillé ! [Mme Pince]
— Quelqu’un a simplement écrit dedans ! s’exclama Harry en lui arrachant le livre des mains.
Elle paraissait au bord de l’attaque. Hermione, qui s’était hâtée de ranger ses affaires, attrapa Harry par le bras et l’entraîna de force.
— Si tu n’es pas plus prudent, elle va t’interdire l’accès à la bibliothèque. Pourquoi a-t-il fallu que tu apportes ce stupide livre ?
— Ce n’est pas ma faute si elle est complètement cinglée. Peut-être qu’elle t’a entendue dire du mal de Rusard ? J’ai toujours pensé qu’il pourrait bien y avoir quelque chose entre eux…
— Oh, oh, ha, ha…
— Après ton départ, dit-il à voix basse, soulagé que Ron se soit caché le visage, elle a pleuré
pendant une semaine. Sans doute davantage, mais elle ne voulait pas que je m’en aperçoive. Pendant
longtemps, le soir, nous ne nous sommes pas adressé la parole. Sans toi…
Il ne put achever sa phrase. C’était seulement maintenant, avec le retour de Ron, que Harry réalisait
pleinement ce que leur avait coûté son absence.
— Elle est comme une soeur pour moi, poursuivit-il. Je l’aime à la manière d’une soeur et je pense
qu’elle ressent la même chose de son côté. C’est comme ça depuis toujours. Je croyais que tu le savais.
De retour sur le quai, ils trouvèrent Lily et Hugo, le jeune frère de Rose, discutant avec animation de la maison dans laquelle ils seraient envoyés le jour où ils iraient enfin à Poudlard.
— Si tu n’es pas à Gryffondor, on te déshérite, lança Ron. Mais je ne veux pas te mettre la pression.
— Ron !
Lily et Hugo éclatèrent de rire, mais Albus et Rose avaient un air grave.
— Il dit ça pour rire, assurèrent Hermione et Ginny.
— J'aimerais quand même mieux travailler pour lui que pour le vieux Croupton, déclara Ron. Au moins, Verpey a le sens de l'humour.
— Ne dis pas ça devant Percy, dit Hermione avec un sourire.
— Oh, de toute façon, Percy ne travaillerait jamais pour quelqu'un qui a le sens de l'humour, répondit Ron, qui s'attaquait à présent à un éclair au chocolat. Si les plaisanteries pouvaient danser toutes nues avec le cache-théière de Dobby sur la tête, il ne les verrait même pas.
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