Votre recherche :Personnage :
Pompom Pomfresh — C'était votre tête, Potter. Votre tête qui flottait en l'air. Il y eut un long silence.
— Il ferait peut-être bien de consulter Madame Pomfresh, suggéra Harry. S'il voit des choses comme...
— Qu'est-ce que votre tête pouvait bien faire à Pré-au-lard, Potter ? l'interrompit Rogue. Votre tête n'a pas le droit de se rendre là-bas. Aucune partie de votre corps n'a reçu l'autorisation d'aller à Pré-au-lard.
— Pas plus de six visiteurs à la fois ! avertit Madame Pomfresh en surgissant de son bureau.
— Avec Hagrid, on est tout juste six, fit remarquer George.
— Ah… Oui…, admit Madame Pomfresh.
— Il faudrait au moins lui donner du chocolat, dit Madame Pomfresh qui examinait ses pupilles.
— J'en ai déjà eu, dit Harry. Le professeur Lupin m'en a donné, il en a même donné à tout le monde.
— Ah, très bien, approuva Madame Pomfresh. Nous avons enfin un professeur de Défense contre les forces du Mal qui connaît les bons remèdes.
Harry et Ron quittèrent l’infirmerie le lundi matin à la première heure après avoir pleinement recouvré la santé grâce aux bons soins de Madame Pomfresh. Ils pouvaient à présent bénéficier de tous les avantages d’avoir été respectivement assommé et empoisonné, le plus notable de tous étant qu’Hermione s’était réconciliée avec Ron. Elle les accompagna même à la table du petit déjeuner en leur annonçant la nouvelle que Ginny s’était disputée avec Dean. La créature qui sommeillait dans la poitrine de Harry releva soudain la tête, reniflant autour d’elle avec espoir.
— Pourquoi se sont-ils disputés ? demanda-t-il d’un ton qu’il essaya de rendre désinvolte
[...]
— Il ne fallait quand même pas que Ginny et Dean se séparent pour autant, dit Harry qui s’efforçait toujours d’avoir un ton dégagé. Ils sont restés ensemble ou pas ?
— Oui… Mais pourquoi tu t’y intéresses tant ? demanda Hermione en observant Harry d’un regard aigu.
— Je ne veux pas avoir d’autres ennuis dans mon équipe de Quidditch ! répondit-il précipitamment.
— Tout le monde sait que vous êtes le seul à avoir jamais fait peur à Vous-Savez-Qui... ou à Voldemort, si vous y tenez. [McGonagall]
— Vous me flattez, dit Dumbledore d'une voix tranquille. Voldemort dispose de pouvoirs que je n'ai jamais eus.
— C'est simplement parce que vous avez trop de... disons de noblesse pour en faire usage.
— Heureusement qu'il fait nuit. Je n'ai jamais autant rougi depuis le jour où Madame Pomfresh m'a dit qu'elle trouvait mes nouveaux cache-oreilles ravissants.
— Quelques cadeaux de la part de tes amis et admirateurs, dit Dumbledore, Ce qui s'est passé
dans les sous-sols du château, entre Quirrell et toi, est un secret absolu, par conséquent, toute l'école est au courant. Je crois que ce sont tes amis Fred et George Weasley qui t'ont envoyé un siège de toilettes en pensant que ça t'amuserait. Mais Madame Pomfresh a trouvé que ce ne serait peut-être pas très hygiénique et elle l'a confisqué.