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Harry Potter et la Chambre des Secrets — Je crois que je n'ai jamais été aussi stupéfait ! Venir à Poudlard en voiture volante ! Bien sûr, j'ai tout de suite compris pourquoi tu avais fait ça. C'était évident. Ah, Harry, Harry, Harry !
Même lorsqu'il ne parlait pas, il avait l'extraordinaire faculté d'exhiber ses dents étincelantes.
— Je t'ai donné le goût de la publicité, c'est bien ça ? dit Lockhart. Je t'ai passé le virus. Tu as fait la une du journal grâce à moi et tu as absolument voulu recommencer.
Ron tendit une main tremblante, prit l'enveloppe dans le bec d'Errol et l'ouvrit. Neville se boucha aussitôt les oreilles. Un instant plus tard, Harry comprit pourquoi. Sur le moment, il crut que la lettre avait bel et bien explosé : un rugissement féroce retentit dans l'immense salle en faisant tomber de la poussière du plafond.
...VOLER LA VOITURE ! ÇA ME M'AURAIT PAS ÉTONNÉ QU'ILS TE RENVOIENT ! ATTENDS UN PEU QUE JE T'AIE SOUS LA MAIN ! J'IMAGINE QUE TU NE T'ES PAS DEMANDÉ DANS QUEL ETAT D'INQUIÉTUDE ON ÉTAIT, TON PÈRE ET MOI QUAND ON A VU QUE LA VOITURE AVAIT DISPARU !...
Les hurlements de Mrs Weasley, cent fois plus puissants que d'habitude, faisaient trembler les assiettes et les cuillères et se répercutaient en échos assourdissants sur les murs de pierre. Tous les élèves s'étaient tournés vers eux pour voir qui avait reçu la Beuglante et Ron s'était tellement tassé sur sa chaise qu'on ne voyait plus que son front écarlate dépasser de la table.
...REÇU UNE LETTRE DE DUMBLEDORE HIER SOIR ! J'AI CRU QUE TON PÈRE ALLAIT MOURIR DE HONTE ! ON NE T'A PAS ÉLEVÉ PENDANT TOUTES CES ANNÉES POUR QUE TU TE CONDUISES COMME ÇA ! HARRY ET TOI, VOUS AURIEZ PU VOUS TUER '...
Harry s'était demandé à quel moment son nom allait être cité. Il essaya de faire comme s'il n'entendait pas la voix qui lui perçait les tympans.
ABSOLUMENT INDIGNÉE ! TON PÈRE RISQUE UNE ENQUÊTE DU MINISTÈRE ! C'EST ENTIÈREMENT TA FAUTE ET SI JAMAIS TU REFAIS LA MOINDRE BÊTISE, TU REVIENS IMMÉDIATEMENT À LA MAISON !
Le silence retomba, encore imprégné de fureur. L'enveloppe rouge qui avait glissé des mains de Ron prit soudain feu et fut rapidement réduite en cendres. Harry et Ron semblaient assommés, comme si un raz-de-marée les avait brusquement submergés. Quelques élèves éclatèrent de rire et, peu à peu, les conversations reprirent.
Hermione referma Voyages avec les vampires et baissa les yeux vers Ron dont on ne voyait toujours que le sommet du crâne.
— Je ne sais pas à quoi tu t'attendais, Ron, mais tu...
— Ne me dis pas que je l'ai bien mérité ! répliqua Ron sèchement.
— C’est comme partout, dit Mr Barjow de sa voix doucereuse. Les sorciers de souche sont de moins en moins respectés…
Au même moment, une petite silhouette aux cheveux roux, vêtue d’une chemise de nuit,
apparut dans la cuisine, poussa un cri et ressortit en courant.
— C’est Ginny, dit Ron à voix basse en se tournant vers Harry. Ma sœur. Elle a passé l’été à nous parler de toi.
— Elle veut ton autographe, Harry, dit Fred avec un sourire.
Je suis très absorbée par le travail scolaire, bien sûr… [Hermione dans une lettre]
— Quelle idée ! commenta Ron avec horreur. On est en vacances !
— Oh, non, Monsieur, non… Dobby va devoir se punir très sévèrement pour être venu vous voir, Monsieur. Dobby devra se pincer les oreilles dans la porte du four pour avoir fait une chose pareille. S’ils l’apprenaient, Monsieur…
— Où est-ce que tu t’es retrouvé ? demanda Ron.
— Dans l’Allée des Embrumes, répondit Harry d’un air sombre.
— Formidable ! s’exclamèrent Fred et George d’une même voix.
— Nous, on n’a jamais eu le droit d’y aller, dit Ron avec envie.
— J’espère bien, il ne manquerait plus que ça ! grogna Hagrid.
— Monsieur le Directeur, il me semble bien que Potter ne dit pas toute la vérité, reprit-il.
Peut-être ne serait-il pas inutile de le priver de certains privilèges jusqu’à ce qu’il se décide à
nous raconter ce qui s’est véritablement passé. Personnellement, je pense qu’il ne devrait
plus avoir le droit de jouer dans l’équipe de Quidditch de Gryffondor jusqu’à ce qu’il consente
à dire la vérité.
— Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait empêcher ce garçon de jouer au Quidditch,
Severus, dit sèchement le professeur McGonagall. Cette chatte n’a pas été assommée à coups
de manche à balai. Et il n’y a aucune preuve que Potter ait fait quelque chose de
répréhensible.
— On va aller chercher nos affaires, dit Ron d'un ton désespéré. Harry jeta un bref coup d'oeil à Dumbledore.
— Pas aujourd'hui, Mr Weasley, dit Dumbledore. Mais je dois insister sur la gravité de ce que vous avez fait. Ce soir, j'écrirai à vos familles. Je dois aussi vous avertir qu'à la prochaine sottise de ce genre, je n'aurai d'autre choix que de vous renvoyer de l'école.
Rogue n'aurait pas semblé aussi déçu si on l'avait privé de Noël.
Hagrid lança un regard oblique à Harry et sa barbe hirsute tressaillit.
— Elle a dit qu’elle voulait juste jeter un coup d’oeil, mais je crois bien qu’elle espérait rencontrer quelqu’un d’autre en venant chez moi. [à propos de Ginny]
Il adressa un clin d’oeil à Harry.
— Si tu veux mon avis, elle ne dirait pas non à une photo dédica…
— Ah, ça suffit, coupa Harry.
Ron éclata de rire et le sol fut aussitôt arrosé de limaces.
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