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Hermione Granger — Est-ce qu'un jour, vous allez enfin prendre la peine de lire L'Histoire de Poudlard, tous les deux ?
– A quoi ça servirait ? dit Ron. Tu connais le bouquin par coeur, il suffit de te demander.
— Qui est Kreattur ? demanda-t-il.
— L’elfe de maison qui vit ici, répondit Ron. Un vrai dingue. Jamais vu ça.
Hermione se tourna vers lui en fronçant les sourcils.
— Ce n’est pas un dingue, Ron.
— L’ambition de sa vie, c’est qu’on lui coupe la tête et qu’on la mette sur une plaque comme celle de sa mère, répliqua Ron d’un ton agacé.
Face à Harry, Tonks amusait Hermione et Ginny en changeant la forme de son nez entre deux bouchées. [...] Apparemment, c’était un spectacle qu’elle offrait régulièrement au cours des repas car Hermione et Ginny lui demandèrent bientôt leurs nez préférés.
— Fais celui en forme de groin, Tonks.
Tonks s’exécuta et Harry eut soudain la fugitive impression de voir devant lui une version féminine de Dudley lui adresser un grand sourire.
— Les nouveaux doivent savoir que la forêt située dans le parc est interdite d’accès - il ne serait d’ailleurs pas inutile que quelques-uns de nos plus anciens élèves s’en souviennent aussi.
Harry, Ron et Hermione échangèrent des sourires.
Dumbledore s’était à nouveau levé.
— Merci beaucoup, professeur Ombrage, pour ce discours très éclairant, dit-il en s’inclinant vers elle. À présent, comme je vous l’annonçais, les essais pour la constitution des équipes de Quidditch auront lieu le…
— Ça, pour être éclairant, c’était éclairant, dit Hermione à voix basse.
— Tu ne vas pas me dire que ça t’a captivée, non ? murmura Ron en tournant vers Hermione un visage éteint. C’est le discours le plus ennuyeux que j’aie jamais entendu et pourtant, moi, j’ai grandi avec Percy.
— J’ai dit éclairant, pas captivant, répondit-elle. C’était très révélateur.
— Vraiment ? s’étonna Harry. Moi, ça m’a donné l’impression d’une sauce insipide.
— Il y avait beaucoup d’ingrédients cachés dans la sauce, répliqua Hermione, le visage sombre.
— Ah bon ? dit Ron, interdit.
— Par exemple : « le progrès pour le progrès ne doit pas être encouragé ». Ou encore : « tailler dans le vif chaque fois que nous serons confrontés à des pratiques dont l’interdiction s’impose ».
— Et alors, qu’est-ce que ça veut dire ? demanda Ron avec impatience.
— Ça veut dire ce que ça veut dire, répondit Hermione d’un ton lourd de menaces. Que le ministère a décidé d’intervenir dans les affaires de Poudlard.
— Je pensais que ça se passerait peut-être un peu mieux cette année, dit Hermione d’un air déçu. Je veux dire… [...] Maintenant qu’il est dans l’Ordre du Phénix et tout ça, acheva-t-elle.
— Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles, dit Ron avec sagesse.
— Vous n’avez donc pas écouté le discours de Dolores Ombrage, le jour du festin, Potter ?
— Si, répondit Harry. Si… Elle a dit… que les progrès seraient interdits… enfin, ça signifie que… que le ministère essaye d’intervenir dans les affaires de Poudlard.
Le professeur McGonagall le dévisagea pendant un bon moment puis elle contourna son bureau et alla lui ouvrir la porte.
— Au moins, je suis heureuse que vous écoutiez Hermione Granger, dit-elle en lui faisant signe de sortir.
— Si vous n’arrêtez pas tout de suite, je vais…
— Nous donner une retenue ? dit Fred d’un ton qui signifiait : « J’aimerais bien voir ça. »
— Nous faire copier des lignes ? dit George avec un sourire narquois.
Des rires s’élevaient des quatre coins de la pièce. Hermione se redressa de toute sa hauteur, les yeux plissés. Des étincelles électriques semblaient crépiter dans ses cheveux touffus.
— Non, répliqua-t-elle, la voix tremblante de colère, mais je vais écrire à votre mère.
— Tu ne ferais pas ça, dit George, horrifié, en reculant d’un pas.
— Oh que si, je le ferais, assura Hermione d’un air menaçant. Je ne peux pas vous empêcher de manger vous-mêmes vos cochonneries mais il n’est pas question que vous en donniez aux première année.
Fred et George paraissaient abasourdis. Pour eux, la menace d’Hermione était un coup en traître.
Hermione bâilla longuement et se versa un peu de café. Elle paraissait assez contente et lorsque Ron lui demanda ce qui la rendait si heureuse, elle répondit simplement :
— Les chapeaux ont disparu. Les elfes de maison ont quand même envie d’être libres, on dirait.
— Je ne parierais pas là-dessus, répondit Ron d’un ton tranchant. Ce ne sont pas vraiment des vêtements. Pour moi, on ne dirait pas des chapeaux, ça ressemble plutôt à des vessies en laine.
— Si jamais il recommence à traiter Hagrid de crétin…, gronda Harry.
— Harry, ne cherche pas la bagarre avec Malefoy, n’oublie pas qu’il est préfet, maintenant, il pourrait te rendre la vie difficile… [Hermione]
— Je me demande ce que ce serait d’avoir une vie difficile, répliqua Harry d’un ton sarcastique.
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