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George Weasley — On aurait dit qu'on torturait quelqu'un ! murmura Neville qui était devenu livide et avait renversé des saucisses par terre. Ils vont te faire subir le sortilège Doloris et tu devras y résister ! Ce sera ça, ta deuxième tâche !
— Ne raconte pas de bêtises, Neville, c'est illégal, dit George. Ils n'utiliseraient jamais un sortilège Doloris contre les champions. Moi, ça m'a un peu rappelé la façon de chanter de Percy... Tu devras peut-être l'attaquer pendant qu'il prend sa douche, Harry.
— Tu n’es pas majeure ! criait Mrs Weasley à sa fille quand Harry s’approcha. Je ne le permettrai pas ! Les garçons, oui, mais toi, tu dois rentrer à la maison !
— Certainement pas !
Ses cheveux voletant autour d’elle, Ginny arracha son bras des mains de sa mère.
— Je suis dans l’armée de Dumbledore…
— Un gang d’adolescents !
— Un gang d’adolescents qui va se battre contre lui, ce que personne d’autre n’a osé faire ! répliqua Fred.
— Elle a seize ans ! hurla Mrs Weasley. Elle est trop jeune ! Qu’est-ce qui vous a pris de l’emmener avec vous… ?
— Dès qu’il nous a repérés, il a jeté quelque chose en l’air et tout est devenu d’un noir d’encre… [Ginny]
— La poudre d’Obscurité Instantanée du Pérou, dit Ron avec amertume. On en trouve chez Fred et George. Je vais leur dire un mot sur la façon dont ils choisissent leurs clients.
— Si vous n’arrêtez pas tout de suite, je vais…
— Nous donner une retenue ? dit Fred d’un ton qui signifiait : « J’aimerais bien voir ça. »
— Nous faire copier des lignes ? dit George avec un sourire narquois.
Des rires s’élevaient des quatre coins de la pièce. Hermione se redressa de toute sa hauteur, les yeux plissés. Des étincelles électriques semblaient crépiter dans ses cheveux touffus.
— Non, répliqua-t-elle, la voix tremblante de colère, mais je vais écrire à votre mère.
— Tu ne ferais pas ça, dit George, horrifié, en reculant d’un pas.
— Oh que si, je le ferais, assura Hermione d’un air menaçant. Je ne peux pas vous empêcher de manger vous-mêmes vos cochonneries mais il n’est pas question que vous en donniez aux première année.
Fred et George paraissaient abasourdis. Pour eux, la menace d’Hermione était un coup en traître.
— Je ne peux vraiment pas me permettre de prendre du temps libre en ce moment, leur dit-il. Mr Croupton compte de plus en plus sur moi.
— Tu sais quoi, Percy ? dit George très sérieusement. Un de ces jours, il finira par savoir ton nom.
— Comment te sens-tu, Géorgie ? murmura Mrs Weasley.
Les doigts de George cherchèrent à tâtons le côté de sa tête.
— Comme un saint, murmura-t-il.
— Qu’est-ce qu’il a ? croassa Fred, l’air terrifié. Il est devenu fou ?
— Comme un saint, répéta George qui ouvrit les yeux et regarda son frère. Tu vois, j’ai une oreillole. Une oreillole, Fred, tu as compris ?
Mrs Weasley sanglota de plus belle. Le teint pâle de Fred se colora soudain.
— Consternant, dit-il à George. Absolument consternant ! Le vaste horizon des plaisanteries liées aux oreilles s’ouvrait largement devant toi et tu ne trouves rien de mieux que oreillole ?
— Bah, au moins, répliqua George en souriant à sa mère ruisselante de larmes, tu n’auras plus aucun mal à nous reconnaître, maintenant.
Vous n'auriez quand même pas l'intention de recommencer cette histoire de Farces pour sorciers facétieux ?
– Écoute, maman, répondit Fred en levant vers elle un regard attristé. Si demain, le Poudlard Express déraille et qu'on est tués tous les deux, George et moi, imagine dans quel état tu seras en pensant que, la dernière fois que tu nous as adressé la parole, c'était pour nous accuser injustement ?
Maugrey sortit alors de sous sa cape un flacon rempli d’une substance qui ressemblait à de la boue. Il n’eut pas besoin d’ajouter un mot. Harry comprit aussitôt le reste du plan.
— Non ! s’écria-t-il, sa voix résonnant dans toute la cuisine. Pas question !
— Je les avais prévenus que tu réagirais comme ça, dit Hermione en prenant un petit air supérieur.
— Si vous croyez que je vais laisser six personnes risquer leur vie…
— Comme si c’était une nouveauté pour nous, lança Ron.
— Prendre mon apparence, c’est très différent…
— Oh, tu sais, Harry, personne ici n’en a très envie, dit Fred avec sérieux. Imagine que quelque chose se passe mal et que nous soyons tous condamnés à rester à jamais des petits imbéciles binoclards et maigrichons.
Harry n’eut pas le moindre sourire.
— Vous ne pourrez pas y arriver si je ne coopère pas. Il faudrait que je vous donne des cheveux.
— En effet, voilà qui démolit complètement notre plan, dit George. Il est bien évident qu’il nous sera impossible de te prendre des cheveux si tu ne coopères pas.
— Ah oui, à treize contre un, et en plus quelqu’un qui n’a pas le droit d’utiliser la magie, nous n’avons aucune chance, remarqua Fred.
— Très drôle, répliqua Harry. Vraiment très amusant.
— S’il faut recourir à la force, nous le ferons, grogna Maugrey.
— Voici ton cadeau. Ouvre-le ici, je ne veux pas que ma mère le voie.
— Un livre ? s’étonna Harry en prenant le paquet rectangulaire. Une petite entorse à la tradition, on dirait ?
— Il ne s’agit pas de n’importe quel livre, dit Ron. C’est de l’or pur : Douze moyens infaillibles de séduire les sorcières. Il explique tout ce qu’on doit savoir sur les filles. Si seulement je l’avais eu l’année dernière, j’aurais su exactement quoi faire pour me débarrasser de Lavande et j’aurais su aussi comment m’y prendre avec… Enfin, bon, Fred et George m’en ont donné un exemplaire et j’y ai appris beaucoup de choses. Tu vas être surpris, ce n’est pas juste une question de baguette magique.
— On pourrait peut-être essayer le berlingot de Fièvre, murmura George. Personne ne l’a encore vu, celui-là…
— Et ça marche ? demanda Ron avec espoir, tandis que le martèlement de plus en plus intense de la pluie sur le toit se mêlait au hurlement du vent.
— Oui, bien sûr, répondit Fred, ça fait tout de suite monter ta température.
— Mais ça provoque aussi d’énormes furoncles, ajouta George, et on n’a pas encore trouvé le moyen de s’en débarrasser.
— Je ne vois aucun furoncle, dit Ron en les regardant attentivement.
— Non, bien sûr, répondit Fred d’un air sombre. Ils se trouvent à un endroit qu’on ne montre généralement pas en public.
— Et, crois-moi, quand on monte sur un balai, on en a très vite plein le…