— C’est Ron qui a eu l’idée, lui tout seul ! assura Hermione, le souffle court. Absolument génial, non ? Nous étions restés là après ton départ et j’ai dit à Ron : « Même si nous trouvons l’autre Horcruxe, comment allons-nous faire pour nous en débarrasser ? » On n’avait toujours pas réussi à détruire la coupe ! Alors, il a pensé à ça ! Le Basilic !
— Qu’est-ce que…
— Le moyen d’anéantir les Horcruxes, dit simplement Ron.
Harry baissa les yeux vers les objets que Ron et Hermione tenaient dans leurs bras : de grands crochets recourbés, arrachés au squelette d’un Basilic mort.
— Mais comment y êtes-vous entrés ? s’étonna-t-il, regardant successivement les crochets, puis Ron. Il faut parler le Fourchelang !
— Il l’a parlé ! murmura Hermione. Montre-lui, Ron !
Ron produisit un horrible sifflement étranglé.
— Tu avais fait la même chose pour ouvrir le médaillon, dit-il à Harry sur un ton d’excuse. J’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois mais… – il haussa les épaules d’un air modeste – on a fini par y arriver.
— Il a été fabuleux ! dit Hermione. Fabuleux !
— Alors…, balbutia Harry qui s’efforçait de suivre le fil des événements. Alors…
— Alors, nous avons un Horcruxe de moins, acheva Ron.
Il sortit de son blouson les restes tordus de la coupe de Poufsouffle.
— C’est Hermione qui l’a transpercée. J’ai pensé qu’elle devait le faire. Elle n’avait pas encore eu ce plaisir.
— Un génie ! s’écria Harry.

Harry Potter et les Reliques de la Mort - Chapitre 31 : La bataille de Poudlard
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