— Quant à Albus, n’était-il pas libre, désormais ? Libre du fardeau que représentait sa soeur, libre de devenir le plus grand sorcier de… [Abelforth Dumbledore]
— Il n’a jamais été libre, l’interrompit Harry.
— Je vous demande pardon ? dit Abelforth.
— Jamais, répéta Harry. Le soir où votre frère est mort, il a bu une potion qui lui a fait perdre la tête. Il s’est mis à crier, à supplier quelqu’un qui n’était pas là. « Il ne faut pas leur faire de mal, par pitié… C’est à moi qu’il faut faire du mal. » [...] Il se croyait de retour là-bas, avec vous et Grindelwald, je le sais, poursuivit Harry qui se rappelait Dumbledore gémissant, suppliant. Il croyait voir Grindelwald en train de vous faire du mal, à vous et à Ariana… Pour lui, c’était une torture, si vous l’aviez vu à ce moment-là, vous ne diriez pas qu’il était libre.

Harry Potter et les Reliques de la Mort - Chapitre 28 : Le miroir manquant
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