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Harry Potter à l'École des Sorciers Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais quiconque n'aurait imaginé qu'ils puissent se trouver impliqués dans quoi que ce soit d'étrange ou de mystérieux. Ils n'avaient pas de temps à perdre avec des sornettes.
Mr Dursley dirigeait la Grunnings, une entreprise qui fabriquait des perceuses. C'était un homme grand et massif, qui n'avait pratiquement pas de cou, mais possédait en revanche une moustache de belle taille. Mrs Dursley, quant à elle, était mince et blonde et disposait d'un cou deux fois plus long que la moyenne, ce qui lui était fort utile pour espionner ses voisins en regardant par-dessus les clôtures des jardins.
Mrs Dursley avait passé une journée agréable et parfaitement normale. Au cours du dîner, elle lui raconta tous les problèmes que la voisine d'à côté avait avec sa fille et lui signala également que Dudley avait appris un nouveau moi: « Veux pas ! ».
— C'est amusant de vous voir ici, professeur McGonagall, dit-il. [...]
— Comment avez-vous su que c'était moi ? demanda-t-elle.
— Mon cher professeur, je n'ai jamais vu un chat se tenir d'une manière aussi raide.
— Vous aussi, vous seriez un peu raide si vous restiez assis toute une journée sur un mur de briques, répondit le professeur McGonagall.
— Des étoiles filantes dans le Kent ! Je parie que c'est encore un coup de Dedalus Diggle. Il n'a jamais eu beaucoup de jugeote.
— Que diriez-vous d'un esquimau au citron ?
— Un quoi ?
— Un esquimau au citron. C'est une friandise que fabriquent les Moldus et je dois dire que c'est plutôt bon.
— Merci, pas pour moi, répondit froidement le professeur McGonagall qui semblait estimer que le moment n'était pas venu de manger des glaces au citron.
— Tout le monde sait que vous êtes le seul à avoir jamais fait peur à Vous-Savez-Qui... ou à Voldemort, si vous y tenez. [McGonagall]
— Vous me flattez, dit Dumbledore d'une voix tranquille. Voldemort dispose de pouvoirs que je n'ai jamais eus.
— C'est simplement parce que vous avez trop de... disons de noblesse pour en faire usage.
— Heureusement qu'il fait nuit. Je n'ai jamais autant rougi depuis le jour où Madame Pomfresh m'a dit qu'elle trouvait mes nouveaux cache-oreilles ravissants.
— Une lettre ? répéta le professeur McGonagall d'une voix éteinte en se rasseyant sur le muret. Dumbledore, vous croyez vraiment qu'il est possible d'expliquer tout cela dans une lettre ? Des gens pareils seront incapables de comprendre ce garçon ! Il va devenir célèbre—une véritable légende vivante—je ne serais pas étonnée que la date d'aujourd'hui devienne dans l'avenir la fête de Harry Potter. On écrira des livres sur lui. Tous les enfants de notre monde connaîtront son nom !
— C'est vrai, dit Dumbledore en la regardant d'un air très sérieux par-dessus ses lunettes en demi-lune. Il y aurait de quoi tourner la tête de n'importe quel enfant. Être célèbre avant même d'avoir appris à marcher et à parler ! Célèbre pour quelque chose dont il ne sera même pas capable de se souvenir ! Ne comprenez-vous pas qu'il vaut beaucoup mieux pour lui qu'il grandisse à l'écart de tout cela jusqu'à ce qu'il soit prêt à l'assumer ?
— Et vous croyez qu'il est... sage de confier une tâche importante à Hagrid ? [McGonagall]
— Je confierais ma propre vie à Hagrid, assura Dumbledore.
— C'est là que ?... murmura le professeur McGonagall.
— Oui, répondit Dumbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.
— Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ?
— Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j'en ai une au-dessus du genou gauche, qui représente le plan exact du métro de Londres.
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