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Harry Potter et la Chambre des Secrets — Papa adore tout ce que fabriquent les Moldus. Il a un garage plein de ces machins-là. Il les démonte, leur fait subir un tas de sortilèges et les remonte. S’il devait faire une perquisition dans sa propre maison, il serait obligé de se mettre lui-même en prison. Ça rend
ma mère folle de rage.
— Tout le monde en rang, Harry Potter distribue des photos dédicacées ! lança Malefoy à la cantonnade.
— Ce n'est pas vrai ! répliqua Harry avec colère, les poings serrés. Ferme-la, Malefoy !
— Tu es jaloux, voilà tout, lança Colin dont le corps tout entier avait à peu près l'épaisseur du cou de Crabbe.
— Jaloux ? dit Malefoy qui n'avait plus besoin de crier car la moitié des élèves présents dans la cour l'écoutaient attentivement. Jaloux de quoi ? Je n'ai pas envie d'être défiguré par une cicatrice, moi ! Je ne crois pas qu'il suffise d'avoir un trou dans la tête pour être plus fort que les autres.
Dumbledore chanta quelques cantiques repris par les élèves et par Hagrid dont la voix devenait de plus en plus tonitruante à mesure que baissait le niveau de son pichet de vin.
— Nick ! rugit-il. Comment vas-tu ? Ta tête tient toujours ?
Chacun volait à tour de rôle sur le Nimbus 2000 de Harry. C’était de très loin le meilleur balai dont ils disposaient. La vieille Étoile filante de Ron se faisait souvent dépasser
par des papillons.
On ne pouvait imaginer meilleure façon de voyager, songea Harry. Voir défiler des tourbillons de nuages aux formes extraordinaires en restant bien au chaud dans la voiture, sous un soleil éclatant, avec des caramels plein la boîte à gants et la joie de pouvoir contempler dans quelques heures l’expression envieuse de Fred et de George lorsqu’ils feraient un atterrissage spectaculaire sur la vaste pelouse de Poudlard.
Harry regarda d’un air interdit la photo que Colin brandissait sous son nez.
Lockhart, en noir et blanc, tirait sur un bras que Harry reconnut comme le sien. Il vit avec satisfaction que son image photographique résistait avec vigueur, refusant catégoriquement d’apparaître dans le cadre. Le Lockhart du cliché finit par abandonner la lutte et se laissa tomber, hors d’haleine, contre la bordure blanche.
— Maintenant, nous devrions préparer quelques compliments à leur servir au cours du dîner. Une idée, Pétunia ?
— Vernon m’a dit que vous étiez un joueur de golf exceptionnel, Mr Mason… Où donc avez-vous trouvé cette robe si merveilleusement élégante, Mrs Mason ?
— Parfait… Dudley ?
— Je pourrais dire : « On avait une rédaction à faire à l’école sur notre héros préféré, Mr Mason, et c’est vous que j’ai choisi… »
— Ce n’est pas la peine de me mentir, sanglota Mimi qui se mit à pleurer à chaudes larmes tandis que Peeves pouffait de rire derrière elle. Tu crois que je ne sais pas ce que les gens disent de moi dans mon dos ? Le grosse Mimi ! Mimi la moche ! Mimi geignarde, Mimi
râleuse, Mimi minable !
— Tu as oublié « boutonneuse », lui souffla Peeves à l’oreille.
Lorsque le gobelin eut ouvert le coffre des Weasley, il fut encore plus effaré qu’à son arrivée dans l’Allée des Embrumes. Il ne contenait en effet qu’une toute petite pile de Mornilles d’argent et un seul Gallion d’or. Mrs Weasley regarda dans les coins pour voir s’il ne restait rien d’autre, puis elle ramassa la pile de pièces qu’elle enfouit dans son sac. Harry se sentit encore plus mal à l’aise lorsqu’ils se retrouvèrent devant son propre coffre. Il essaya d’en dissimuler le contenu pendant qu’il se hâtait de remplir une bourse de cuir avec des poignées de pièces.
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