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Harry Potter — Voilà ce qu'on va faire, dit Harry aux deux autres lorsqu'ils furent de retour dans le parc. L'un de nous surveillera Rogue. Il faut l'attendre à la sortie de la salle des profs et le suivre. Hermione, c'est toi qui devrais t'en charger.
— Pourquoi moi ?
— C'est évident, dit Ron. Tu peux faire semblant d'attendre Flitwick. Oh, professeur, ajouta-t-il en prenant une voix haut perchée, je suis terriblement inquiète, j'ai peur d'avoir mal
répondu à la question 14 b...
— Ça suffit, coupa Hermione.
Seules les photos exhibées sur le manteau de la cheminée donnaient une idée du temps qui s'était écoulé depuis cette date. Dix ans plus tôt, on distinguait sur les nombreux clichés exposés quelque chose qui ressemblait à
un gros ballon rose coiffé de bonnets à pompons de différentes couleurs. Mais Dudley Dursley n'était plus un bébé et à présent, les photos montraient un gros garçon blond sur son premier vélo, sur un manège de fête foraine, devant un ordinateur en compagnie de son père ou serré dans les bras de sa mère qui le couvrait de baisers. Rien dans la pièce ne laissait deviner qu'un autre petit garçon habitait la même maison.
Harry regarda d’un air interdit la photo que Colin brandissait sous son nez.
Lockhart, en noir et blanc, tirait sur un bras que Harry reconnut comme le sien. Il vit avec satisfaction que son image photographique résistait avec vigueur, refusant catégoriquement d’apparaître dans le cadre. Le Lockhart du cliché finit par abandonner la lutte et se laissa tomber, hors d’haleine, contre la bordure blanche.
— Remarquable ! dit-elle. Ce n'est pas de la magie, c'est de la logique. Une énigme. Il y a
beaucoup de grands sorciers qui n'ont pas la moindre logique, ils n'arriveraient jamais à
trouver la solution.
— Et nous non plus...
— Bien sûr que si. Tout ce dont nous avons besoin est écrit sur ce papier. Il y a sept bouteilles, trois contiennent du poison, deux du vin, l'une d'elles permet de franchir sans mal les flammes noires et une autre permet de retourner sur nos pas en traversant les flammes violettes.
La veille de Noël, Harry se coucha en pensant au lendemain. Ce serait une bonne journée et il y aurait un réveillon, mais il ne s'attendait pas à recevoir de cadeaux. Lorsqu'il s'éveilla, cependant, il aperçut un petit tas de paquets au pied de son lit.
— Joyeux Noël, dit Ron d'une voix ensommeillée tandis que Harry s'extrayait du lit et passait sa robe de chambre.
— Toi aussi, dit Harry. Tu te rends compte ? J'ai des cadeaux !
Harry regarda à nouveau ce qui se passait devant lui lorsque le professeur McGonagall installa un tabouret à quatre pieds devant les nouveaux élèves. Sur le tabouret, elle posa un chapeau pointu de sorcier. Le chapeau était râpé, sale, rapiécé. La tante Pétunia n'en aurait jamais voulu chez elle.
Peut-être allait-on leur demander d'en faire sortir un lapin ? pensa Harry.
GINNY
Albus est différent et c’est plutôt une bonne chose, non ? Tu sais, il voit très bien quand tu fais ton Harry Potter. Ce qu’il veut, c’est voir qui tu es réellement.
HARRY
« La vérité est toujours belle et terrible, c’est pourquoi il faut l’aborder avec beaucoup de précautions. »
GINNY lui lance un regard surpris.
HARRY
Dumbledore.
GINNY
Drôle de chose à dire à un enfant.
HARRY
Pas quand on croit que cet enfant devra mourir pour sauver le monde.
Il n’avait pas osé retourner dans la Salle sur Demande pour récupérer son livre et ses performances en cours de potions s’en étaient ressenties (bien que Slughorn, qui approuvait le choix de Ginny, en ait plaisanté en attribuant cette soudaine faiblesse aux tourments de l’amour).
Lorsque le gobelin eut ouvert le coffre des Weasley, il fut encore plus effaré qu’à son arrivée dans l’Allée des Embrumes. Il ne contenait en effet qu’une toute petite pile de Mornilles d’argent et un seul Gallion d’or. Mrs Weasley regarda dans les coins pour voir s’il ne restait rien d’autre, puis elle ramassa la pile de pièces qu’elle enfouit dans son sac. Harry se sentit encore plus mal à l’aise lorsqu’ils se retrouvèrent devant son propre coffre. Il essaya d’en dissimuler le contenu pendant qu’il se hâtait de remplir une bourse de cuir avec des poignées de pièces.
— Maman ne nous laisse jamais approcher des réunions, elle dit que nous sommes trop jeunes…
À sa propre surprise, Harry se mit alors à hurler :
— DONC, VOUS N’ASSISTEZ PAS AUX RÉUNIONS, ET ALORS ? VOUS ÊTES QUAND MÊME ICI, NON ? ET ENSEMBLE ! MOI, J’AI ÉTÉ COINCÉ CHEZ LES DURSLEY PENDANT TOUT UN MOIS. ET J’AI DÛ AFFRONTER DES SITUATIONS DONT VOUS N’AVEZ JAMAIS EU L’IDÉE. DUMBLEDORE LE SAIT ! QUI A RÉCUPÉRÉ LA PIERRE PHILOSOPHALE ? QUI S’EST DÉBARRASSÉ DE JEDUSOR ? QUI VOUS A SAUVÉS TOUS LES DEUX DES DÉTRAQUEURS ?
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