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Hermione Granger — Hermione, tu es vraiment la personne la plus extraordinaire que j’aie jamais rencontrée, dit Ron d’une voix faible. Et si jamais je me montrais à nouveau grossier avec toi…
— …je saurais que tu as retrouvé ton état normal, acheva Hermione.
Hermione lut à haute voix les quelques lignes tracées d’une écriture pointue, d’un vert acide :
— « Chère Batty, merci de votre aide. Voici un exemplaire du livre, j’espère qu’il vous plaira. Tout ce que j’ai cité, vous l’avez dit, même si vous ne vous en souvenez pas. Rita. »
A propos de l'exemplaire de Vie et mensonges d’Albus Dumbledore envoyée par Rita Skeeter à Bathilda Tourdesac
Personnages concernés : Hermione Granger, Rita Skeeter, Bathilda Tourdesac, Albus Dumbledore
— Ils ont bien grandi, ils doivent faire pas loin de un mètre, maintenant. Le seul ennui, c'est qu'ils ont commencé à s'entre-tuer.
— Non, vraiment ? dit Hermione en lançant un regard réprobateur à Ron qui s'apprêtait visiblement à faire une remarque sur la nouvelle coiffure de Hagrid.
— Oui, soupira Hagrid avec tristesse. Mais ça va mieux, maintenant, je les ai mis dans des boîtes séparées. J'en ai encore une vingtaine.
— C'est une chance, dit Ron.
— Salut, Hagrid, comment ça va ?
— Ça fait une éternité que je voulais t’écrire. Comment va Norbert ?
— Norbert ? s’esclaffa Charlie. Le Norvégien à crête ? On l’appelle Norberta, maintenant.
— Qu… Norbert, une fille ?
— Eh oui, dit Charlie.
— Comment peut-on le savoir ? interrogea Hermione.
— Elles sont beaucoup plus féroces, répondit Charlie.
— Attends un peu, toi ! s’écria Hermione en tendant le bras pour arrêter un élève de quatrième année qui l’avait poussée, un disque vert vif à la main. Les Frisbee à dents de serpent sont interdits, donne-moi ça, ordonna-t-elle d’un ton sévère.
L’air mécontent, le garçon lui tendit le Frisbee qu’on entendait gronder, se pencha pour passer sous le bras d’Hermione et courut rattraper ses amis. Ron attendit qu’il soit hors de vue pour arracher le Frisbee des mains d’Hermione.
— Parfait, j’ai toujours eu envie d’en avoir un.
Les protestations d’Hermione furent couvertes par un gloussement sonore. Lavande Brown avait apparemment trouvé désopilante la remarque de Ron. Elle les dépassa en riant et jeta par-dessus son épaule un coup d’oeil à Ron qui eut l’air très content de lui.
Lorsque Hermione fut retournée dans son lit, Harry baissa la voix :
— Tu l’as approuvée simplement pour te faire bien voir.
— Comme dit le proverbe, À la guerre et en amour, tous les coups sont permis, répliqua Ron d’un
ton joyeux. Et en l’occurrence, on est un peu dans les deux.
— Je sais, soupira Ron qui la serra contre lui. Mais tu sais bien ce qu’il dirait s’il était là ?
— Vi… Vigilance constante, répondit Hermione en s’essuyant les yeux.
— Exactement, approuva Ron avec un hochement de tête. Il nous dirait de tirer les leçons de ce qui lui est arrivé. Et la leçon que j’ai tirée c’est de ne jamais faire confiance à ce lamentable petit trouillard de Mondingus.
Hermione bâilla longuement et se versa un peu de café. Elle paraissait assez contente et lorsque Ron lui demanda ce qui la rendait si heureuse, elle répondit simplement :
— Les chapeaux ont disparu. Les elfes de maison ont quand même envie d’être libres, on dirait.
— Je ne parierais pas là-dessus, répondit Ron d’un ton tranchant. Ce ne sont pas vraiment des vêtements. Pour moi, on ne dirait pas des chapeaux, ça ressemble plutôt à des vessies en laine.
— Il ne faut surtout pas monter ce balai ! protesta Hermione d'une voix perçante. Pas maintenant !
— Qu'est-ce qu'on doit en faire, d'après toi ? S'en servir pour balayer le plancher ? [Ron]
Il allait revenir chez lui, revenir à l’endroit où il avait eu une famille. S’il n’y avait pas eu Voldemort, c’était à Godric’s Hollow qu’il aurait grandi et passé toutes ses vacances. Il aurait invité des
amis dans sa maison… Peut-être aurait-il eu des frères et des soeurs… Le gâteau de son dix-septième anniversaire aurait été préparé par sa mère. La vie qu’il avait perdue ne lui avait jamais semblé aussi réelle qu’en cet instant où il savait qu’il allait revoir le lieu dans lequel on l’en avait privé. Ce soir-là, après qu’Hermione se fut couchée, Harry sortit silencieusement son sac à dos du sac en perles et y chercha l’album de photos que Hagrid lui avait offert il y avait déjà si longtemps. Pour la première fois depuis des mois, il contempla les vieilles images sur lesquelles ses parents lui souriaient et lui adressaient des signes de la main. C’était tout ce qui lui restait d’eux, maintenant.
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