Votre recherche :Personnage :
Harry Potter — Où sont-ils allés, Peeves ? demandait Rusard. Vite, dis moi.
— On dit: où sont-ils allés s'il te plaît, quand on est poli.
— Ça suffit, Peeves, ce n'est pas le moment de faire l'idiot. Par où sont-ils partis ?
— Je dirai quelque chose quand on me dira s'il te plaît, chantonna Peeves de son ton le plus
exaspérant.
— Bon, d'accord. S'il te plaît.
— QUELOUE CHOSE ! Ha ! Ha ! Ha ! Je vous avais prévenu. Je dirai « quelque chose »
quand on me dira s'il te plaît ! Ha ! Ha ! Ha !
Harry et les trois autres entendirent un bruit semblable à une rafale de vent. C'était Peeves
qui prenait la fuite tandis que Rusard lançait des jurons furieux.
DRAGO
Hermione et Harry n’ont rien fait de mal, ils ont au contraire essayé de nous protéger tous. S’ils sont coupables, je le suis également.
HERMIONE regarde sa cohorte d’alliés – elle est émue. RON se joint à eux sur l’estrade.
RON
Je veux simplement dire… je ne savais pas grand-chose de tout ça, donc je ne peux pas me sentir responsable – et d’ailleurs, je suis sûr que mes enfants n’ont rien à voir là-dedans –, mais si tous ces gens sont là, alors je suis avec eux.
Il était si près du miroir, à présent, que son nez touchait presque celui de son reflet.
— Maman ? murmura-t-il. Papa ?
L'homme et la femme le regardèrent en souriant. Lentement, Harry détailla les autres personnes qui se trouvaient dans le miroir. Il vit d'autres yeux verts comme les siens, d'autres nez qui ressemblaient au sien, et même une petite vieille qui avait les mêmes genoux noueux que lui. Pour la première fois de sa vie, il avait sa famille devant les yeux.
DELPHI
J’ai mis du temps à découvrir ton point faible, Albus Potter. J’ai d’abord pensé que c’était l’orgueil, j’ai pensé que c’était le besoin d’impressionner ton papa, et puis je me suis rendu compte que ton point faible était le même que celui de ton père – l’amitié. Tu vas faire exactement ce que je te dis, sinon, Scorpius mourra comme cet autre est mort.
ALBUS
Je t’ai fait peur, à toi ?
HARRY
Oui.
ALBUS
Je croyais que Harry Potter n’avait peur de rien.
HARRY
C’est l’impression que je te donne ?
GINNY
Tu sais, quand j’ai ouvert la Chambre des Secrets – après avoir été ensorcelée par Voldemort avec cet horrible journal intime et avoir presque tout détruit…
HARRY
Je m’en souviens.
GINNY
Quand je suis sortie de l’hôpital, tout le monde s’est détourné de moi, on ne me parlait plus – sauf le garçon qui avait tout pour lui et qui est venu dans la salle commune de Gryffondor me proposer une partie de Bataille explosive. Les gens pensent tout savoir sur toi, mais tes meilleurs moments sont – et ont toujours été – ceux où tu te montres héroïque d’une manière très discrète. Le point où je veux en venir, c’est que – lorsque tout ça sera terminé… essaye simplement de te rappeler, si tu le peux – que parfois, les gens – et surtout les enfants – ont simplement besoin d’avoir quelqu’un avec qui jouer à la Bataille explosive.
HARRY
Tu crois que c’est ça qui nous manque – une partie de Bataille explosive ?
GINNY
Non. Mais l’amour que j’ai senti chez toi ce jour-là – je ne suis pas sûre qu’ Albus le ressente.
ALBUS
Le pauvre orphelin qui nous a tous sauvés – si je puis dire – au nom de tous les sorciers. Nous te sommes tellement reconnaissants pour ton héroïsme. Et maintenant, est-ce qu’il faut s’incliner bien bas ou une simple révérence suffira ?
HARRY
Albus, je t’en prie, tu le sais bien, je n’ai jamais demandé la moindre… gratitude.
— La vérité. Elle est toujours belle et terrible, c'est pourquoi il faut
l'aborder avec beaucoup de précautions.
— Vous êtes un peu trop curieux pour vivre bien longtemps, Potter.
— Toi, tu ne fais que tenir la coupe de Quidditch, je ne vois pas ce que ça a de passionnant. C'est quand même plus important de voir mes parents.
Page 76 sur 84
836 résultats