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Harry Potter et la Chambre des Secrets — Au moins, aucun joueur de Gryffondor n’a payé pour faire partie de l’équipe, dit sèchement Hermione. C’est pour leur talent qu’on les a choisis.
Malefoy perdit soudain de sa superbe.
— Personne ne t’a demandé ton avis, à toi, espèce de Sang-de-Bourbe, éructa-t-il.
— Monsieur le Directeur, il me semble bien que Potter ne dit pas toute la vérité, reprit-il.
Peut-être ne serait-il pas inutile de le priver de certains privilèges jusqu’à ce qu’il se décide à
nous raconter ce qui s’est véritablement passé. Personnellement, je pense qu’il ne devrait
plus avoir le droit de jouer dans l’équipe de Quidditch de Gryffondor jusqu’à ce qu’il consente
à dire la vérité.
— Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait empêcher ce garçon de jouer au Quidditch,
Severus, dit sèchement le professeur McGonagall. Cette chatte n’a pas été assommée à coups
de manche à balai. Et il n’y a aucune preuve que Potter ait fait quelque chose de
répréhensible.
— Le jour d’Halloween sera le cinq centième anniversaire de ma mort, dit Nick Quasi-Sans-Tête en se rengorgeant.
— Ah, dit Harry qui ne savait pas s’il devait avoir l’air joyeux ou désolé.
— Personne plus que moi n’aurait souhaité que le travail soit fait proprement et que ma tête soit tranchée net. Cela m’aurait épargné beaucoup de souffrance et de ridicule. Et pourtant…
Nick Quasi-Sans-Tête secoua sa lettre pour la déplier et lut d’un ton furieux :
Nous ne pouvons accepter dans notre club que des membres dont la tête a été complètement séparée du corps. Vous comprendrez bien que, dans le cas contraire, il nous serait impossible de participer à des activités telles que le lancer de tête à cheval, ou la course sans tête. J’ai donc le très profond regret de vous informer que vous ne remplissez pas les
conditions requises pour être admis dans notre club. Nous vous prions d’agréer, etc… et c’est signé : Sir Patrick Delaney-Podmore.
— Fais attention, Weasley, répliqua Malefoy d'un ton méprisant. Tu ferais mieux de te tenir tranquille, sinon, ta maman va venir te chercher. Il prit une voix perçante et hurla : SI JAMAIS TU REFAIS LA MOINDRE BÊTISE...
Des Serpentard de cinquième année s'esclaffèrent bruyamment.
— Weasley voudrait bien que tu lui dédicaces une photo, Potter, ironisa Malefoy. Il pourrait la vendre plus cher que sa maison.
— Ah, c’est toi, dit Ron qui regarda Malefoy comme s’il s’était agi d’une saleté sur la
semelle de sa chaussure. Tu dois être surpris de voir Harry ici, non ?
— Ce qui me surprend le plus, c’est de te voir dans une boutique, Weasley, répliqua
Malefoy. J’imagine que tes parents n’auront plus rien à manger pendant un mois après t’avoir
acheté tous ces bouquins.
— Qui êtes-vous ?
— Dobby, Monsieur. Dobby, rien de plus. Dobby l’elfe de maison, répondit la créature.
— Ah, vraiment ? dit Harry. Excusez-moi, je ne voudrais pas vous paraître discourtois, mais je ne crois pas que le moment soit bien choisi pour recevoir un elfe de maison dans ma chambre.
— Abracadabra ! dit Harry d’une voix féroce. Hic, hoc, trousse-mousse et bave de
crapaud…
— MAMAAAAAN ! hurla Dudley en se précipitant vers la maison d’un pas titubant. MAMAAAAAN ! Il fait tu sais quoi !
Le professeur Chourave était une petite sorcière potelée, coiffée d'un chapeau rapiécé sur ses cheveux en désordre. Ses vêtements étaient souvent maculés de terre et l'état de ses ongles aurait fait s'évanouir la tante Pétunia.
— A quoi bon déshonorer la fonction de sorcier si on ne vous paie même pas bien pour ça ?
Mr Weasley devint encore plus cramoisi que Ron et Ginny.
— Nous n’avons pas la même conception de ce que doit être l’honneur d’un sorcier, Malefoy, dit-il.
— Ça ne fait aucun doute, répliqua Mr Malefoy en tournant ses yeux pâles vers Mr et Mrs Granger qui observaient la scène avec appréhension.
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