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Harry Potter et les Reliques de la Mort — Très bien, très bien ! C’est la seule idée qui me soit venue à l’esprit ! Quelle est ta solution,
alors ? [Ron]
— Il faut que nous lui offrions quelque chose d’autre, quelque chose qui ait autant de valeur. [Hermione]
— Brillante idée. Je vais aller chercher une autre épée ancienne fabriquée par des gobelins et tu lui
feras un emballage cadeau.
— Et nos affaires ? lança une fille à la table des Serdaigle. Nos valises, nos hiboux ?
— Nous n’avons pas le temps de les prendre, expliqua le professeur McGonagall. L’important, c’est que vous sortiez d’ici en toute sécurité.
— Où est le professeur Rogue ? cria une fille à la table des Serpentard.
— Quelqu’un parlait de valises, eh bien, lui, pour employer une expression familière, il s’est fait la malle, répliqua le professeur McGonagall.
— Bonjour, Reg ! lança un autre sorcier, vêtu lui aussi d’une robe bleu marine.
Il entra dans une cabine en insérant un jeton doré dans une fente de la porte.
— C’est vraiment la galère, ce truc, tu ne trouves pas ? Nous obliger à passer par là pour aller
travailler ! Qu’est-ce qu’ils s’imaginent ? Que Harry Potter va débarquer ici ?
Le sorcier éclata d’un grand rire, amusé par sa propre plaisanterie. Ron se força à glousser.
— Ouais, dit-il, vraiment idiot, hein ?
— Je… Hermione, je suis désolé… Je ne m’étais… [Harry]
— Pas rendu compte que Ron et moi savons parfaitement ce que nous risquons en t’accompagnant ? Eh bien, oui, nous le savons. Ron, montre à Harry ce que tu as fait.
— Non, il vient de manger, répondit Ron.
Luna, emmitouflée dans un manteau de Fleur, s’accroupit et posa tendrement les doigts sur les paupières de l’elfe qu’elle abaissa sur son regard vitreux.
— Voilà, dit-elle avec douceur. Maintenant, c’est comme s’il dormait.
Nouveau silence. Harry ne demanda pas si Dumbledore avait jamais découvert qui avait foudroyé Ariana. Il ne voulait pas le savoir, il voulait encore moins obliger Dumbledore à le lui dire. Au moins savait-il maintenant ce que Dumbledore voyait quand il regardait le Miroir du Riséd et pourquoi il avait si bien compris la fascination que ce miroir exerçait sur Harry.
— Ils ont sans doute métamorphosé Maugrey et l’ont empaillé…
— Ne dis pas des choses pareilles ! couina Hermione.
Surpris, Harry se tourna vers elle et la vit fondre en larmes sur son syllabaire Lunerousse.
— Oh, non, s’exclama Harry en se débattant pour se relever de son vieux lit de camp. Hermione, je ne voulais pas te faire de peine…
Mais, dans un grincement sonore de vieux ressorts rouilles, Ron avait bondi du lit et arriva avant Harry auprès d’Hermione.
— Et que me donnerez-vous en échange, Severus ?
— En… En échange ?
Rogue regarda Dumbledore bouche bée. Harry s’attendait à l’entendre protester mais au bout d’un
long moment, il ajouta :
— Ce que vous voudrez.
— S’il y avait un endroit important pour Tu-Sais-Qui, c’était bien Poudlard ! [Harry]
— Arrête, répliqua Ron d’un ton moqueur. Son école ?
— Ouais, son école ! Elle a été sa première maison, l’endroit qui a fait de lui un être à part, elle signifiait tout, à ses yeux, et même après l’avoir quittée…
— C’est bien de Tu-Sais-Qui qu’on parle ? Pas de toi ? interrogea Ron.
À côté d’eux, des élèves étaient penchés aux fenêtres. De nombreuses têtes, dans les wagons et sur le quai, semblaient d’être tournées vers Harry.
— Pourquoi est-ce qu’ils te regardent comme ça ? interrogea Albus, tandis que Rose et lui tendaient le cou pour voir les autres élèves.
— Ne t’inquiète pas, dit Ron. C’est à cause de moi. Je suis extrêmement célèbre.
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