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Harry Potter et les Reliques de la Mort — Lorsque ma soeur avait six ans, elle a été attaquée, agressée, par trois Moldus. Ils l’avaient vue pratiquer la magie en l’épiant à travers la haie du jardin. C’était une enfant, elle n’arrivait pas à contrôler ses pouvoirs, aucun sorcier ne le peut, à cet âge. J’imagine que ce qu’ils avaient vu les avait effrayés. Ils se sont introduits dans le jardin à travers la haie et comme elle était incapable de leur montrer le « truc » qui permettait d’en faire autant, ils se sont un peu emportés en voulant empêcher le petit monstre de recommencer. [...] Ce qu’ils lui ont infligé l’a détruite. Elle n’a plus jamais été la même. Elle ne voulait plus entendre parler de magie mais elle ne parvenait pas à s’en débarrasser. Alors, la magie, enfermée à l’intérieur, l’a rendue folle, elle explosait hors d’elle quand elle n’arrivait pas à la contrôler, et parfois elle se montrait étrange, dangereuse même. Mais la plupart du temps, elle était douce, craintive, inoffensive.
Hébété, Harry repensa à la façon dont les Dursley l’avaient enfermé, bouclé dans un placard, caché à la vue des autres, pour avoir commis le seul crime d’être un sorcier. La soeur de Dumbledore avait-elle subi le même traitement pour la raison inverse ? L’avait-on séquestrée parce qu’elle n’était pas suffisamment douée pour la magie ? Et Dumbledore l’avait-il véritablement abandonnée à son sort, pendant que lui-même allait à Poudlard où il se montrait brillant et talentueux ?
Ni Dumbledore ni Grindelwald ne semblent avoir jamais évoqué par la suite cette brève amitié de jeunesse. Il ne fait cependant aucun doute que Dumbledore a attendu cinq années de troubles, de morts, de disparitions, avant de se décider enfin à attaquer Gellert Grindelwald. Était-ce un reste d’affection pour l’homme lui-même, ou la crainte de voir révéler leur ancienne amitié, qui a fait hésiter Dumbledore ? Est-ce à contrecoeur que Dumbledore a résolu de capturer l’homme qu’il avait été autrefois si enchanté de rencontrer !
— On peut se mettre à côté de toi ? demanda Ron.
— Bien sûr, répondit-elle d’un ton joyeux. Papa est allé donner notre cadeau à Bill et à Fleur. [Luna]
— Qu’est-ce que c’est, une provision à vie de Ravegourdes ? dit Ron.
— « Ils étaient jeunes. » Mais ils avaient le même âge que nous aujourd’hui. Et nous, nous sommes là à risquer nos vies pour combattre les forces du Mal alors que lui passait ses journées avec son meilleur ami à comploter leur prise de pouvoir sur les Moldus.
Harry à Hermione
Personnages concernés : Harry Potter
Parmi tous les directeurs de Poudlard, on ne peut douter qu’il a été le plus stimulant et le plus aimé. Il est mort comme il a vécu : en oeuvrant pour le plus grand bien et toujours disposé, jusqu’à sa dernière heure autant que le jour où je l’ai rencontré, à tendre la main à un petit garçon affligé de Dragoncelle.
Extrait de l'article de la Gazette du Sorcier 'EN SOUVENIR D'ALBUS DUMBLEDORE' par Elphias Doge
Personnages concernés : Albus Dumbledore, Elphias Doge
Il attendit. À tout moment, maintenant,
ceux pour qui il avait essayé de mourir allaient le voir, reposant, apparemment mort, dans les bras de Hagrid.
— NON !
Ce cri était d’autant plus terrible qu’il n’aurait jamais imaginé, même en rêve, que le professeur McGonagall puisse émettre un tel son. [...]
— Non !
— Non !
— Harry ! HARRY !
Les voix de Ron, d’Hermione et de Ginny étaient pires que celle de McGonagall. Harry aurait voulu plus que tout leur répondre, mais il se força à rester silencieux et leurs cris agirent comme un détonateur.
— Grindelwald. Enfin, mon frère avait un égal à qui parler, quelqu’un d’aussi brillant, d’aussi talentueux que lui. S’occuper d’Ariana devint alors très secondaire, pendant qu’ils mijotaient leurs plans pour établir un ordre nouveau chez les sorciers, et chercher les reliques ou faire je ne sais quoi encore qui les intéressait tant. De grands projets qui devaient bénéficier à toute la communauté magique, et si on négligeait de prendre soin d’une fillette, quelle importance, puisque Albus travaillait pour le plus grand bien ?
J’ai beaucoup appris, à présent. Je comprends aujourd’hui des choses qui m’échappaient auparavant. Je dois être celui qui tuera Harry Potter et je le serai.
— N’aie pas pitié des morts, Harry. Aie plutôt pitié des vivants et surtout de ceux qui vivent sans amour. En y retournant, tu pourras faire en sorte qu’il y ait moins d’âmes mutilées, moins de familles déchirées. Si cela en vaut la peine à tes yeux, alors disons-nous au revoir pour l’instant.
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