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Harry Potter et les Reliques de la Mort La cage d’Hedwige, l’Éclair de feu et son sac à dos glissèrent d’entre ses genoux…
— Non ! HEDWIGE !
Le balai tournoyait déjà vers la terre, mais il parvint à saisir la sangle de son sac à dos et la poignée de la cage tandis que la moto pivotait à nouveau dans le bon sens. Il eut une seconde de répit puis un autre éclair de lumière verte jaillit. La chouette poussa un cri perçant et tomba sur le plancher de la cage.
— Non… NON !
La moto fonça tout droit. Harry vit des Mangemorts aux visages recouverts de capuchons se disperser sur le passage de Hagrid qui brisa brutalement leur cercle.
— Hedwige… Hedwige…
Mais la chouette était étendue, immobile, sur le plancher de la cage, tel un jouet pitoyable. Il n’arrivait pas à y croire et la peur qu’il éprouvait pour les autres fut à son comble.
Quelque part au loin, ils entendirent Peeves qui filait dans les couloirs en lançant un chant victorieux de sa propre composition :
On les a eus,
Vaincus, battus,
Le p’tit Potter est un héros,
Voldy nourrit les asticots,
ils ont tous été écrasés,
Maintenant, on peut rigoler !
— Voilà qui exprime bien l’ampleur et la tragédie de l’événement, vous ne trouvez pas ? dit Ron en ouvrant une porte pour laisser passer Harry et Hermione.— Oh, ce serait merveilleux s’ils se mariaient ! murmura Lily avec ravissement. Teddy ferait vraiment partie de la famille ! [à propos de Teddy et Victoire]
— Il vient déjà dîner à la maison à peu près quatre fois par semaine, dit Harry. Pourquoi ne pas lui proposer d’habiter chez nous, comme ça, ce serait fait ?
— Ouais ! s’écria James avec enthousiasme. Je veux bien partager ma chambre avec Al… Teddy
pourrait avoir la mienne !
— Non, répliqua fermement Harry. Al et toi, vous ne partagerez la même chambre que quand j’aurai décidé de démolir la maison.
Albus a été bouleversé par la mort d’Ariana. C’était tellement affreux pour les deux frères. Ils avaient perdu toute, leur famille, il n’y avait plus qu’eux. Pas étonnant qu’ils aient eu les nerfs à vif. Abelforth rejetait la responsabilité sur Albus, comprenez-vous, comme c’est souvent le cas en d’aussi terribles circonstances. Mais Abelforth disait toujours des choses un peu folles, le pauvre garçon. Enfin, quand même, casser le nez d’Albus pendant l’enterrement, ce n’était pas très convenable.
— Joli déguisement, monsieur !
Il vit le sourire de l’enfant s’effacer lorsque celui-ci fut suffisamment près pour regarder sous le
capuchon de la cape, il vit la peur assombrir son visage maquillé. Puis l’enfant fit volte-face et s’enfuit
en courant. Sous la robe, il tourna sa baguette entre ses doigts… Un simple mouvement et l’enfant ne
retournerait jamais auprès de sa mère… mais c’était inutile, tout à fait inutile…
Pensées de Voldemort alors qu'il arrive à Godric's Hollows avant de tuer les Potter
Personnages concernés : Lord Voldemort
Le grand atrium semblait plus sombre que dans ses souvenirs. Auparavant, une fontaine d’or occupait le centre du hall, projetant des reflets de lumière scintillante sur les murs lambrissés et le parquet de bois poli. À présent, une gigantesque statue de pierre noire dominait le décor. C’était une grande sculpture, assez effrayante, représentant une sorcière et un sorcier assis sur des trônes ouvragés. Les deux figures regardaient de haut les employés du ministère qui tombaient des cheminées. Gravés au bas de la sculpture, en lettres d’une trentaine de centimètres de hauteur, on lisait ces mots : LA MAGIE EST PUISSANCE.
[...]
— C’est horrible, hein ? dit-elle à Harry qui avait levé la tête et contemplait la statue. Tu as vu sur quoi ils sont assis ?
Harry regarda plus attentivement et s’aperçut que ce qu’il avait pris pour des trônes ouvragés était
en fait un entassement d’êtres humains sculptés : des centaines et des centaines de corps nus d’hommes, de femmes, d’enfants, aux visages laids et stupides, étaient serrés les uns contre les autres, dans des
poses contournées, pour supporter le poids des sorciers élégamment vêtus de leurs robes.
— Des Moldus, murmura Hermione. Remis à leur place. Venez, on y va.
— Vous n’avez pas le droit de faire du mal à Harry Potter !
— Attends un peu, s’exclama brusquement Ron. On a oublié quelqu’un !
— Qui ? s’étonna Hermione.
— Les elfes de maison. Ils doivent tous être dans les cuisines, non ?
— Tu veux dire que nous devrions les envoyer au combat ? demanda Harry.
— Non, répondit Ron avec gravité. Je veux dire que nous devrions les évacuer, eux aussi. Nous ne
voulons pas de nouveaux Dobby, n’est-ce pas ? Nous ne pouvons leur donner l’ordre de mourir pour
nous…
Il y eut un grand fracas lorsque les crochets de Basilic tombèrent en cascade des bras d’Hermione.
Se ruant sur Ron, elle lui passa les bras autour du cou et l’embrassa en plein sur la bouche. À son tour,
Ron lâcha les crochets et le balai qu’il tenait entre les mains et lui rendit son baiser avec tant de fougue
qu’il la souleva de terre.
— C’est vraiment le moment ? interrogea Harry d’une voix timide.
Voyant que sa question n’avait d’autre effet que de resserrer l’étreinte de Ron et d’Hermione qui se
balançaient sur place en s’embrassant, il haussa le ton :
— Hé ! Il y a une guerre en cours !
Ils s’écartèrent un peu l’un de l’autre tout en restant enlacés.
— Je sais, mon vieux, répliqua Ron qui avait l’air d’avoir reçu un Cognard sur l’occiput, mais
justement : c’est maintenant ou jamais, tu ne crois pas ?
— La question n’est pas là. Qu’est-ce qu’on fait avec l’Horcruxe ? s’écria Harry. Si vous pouviez
vous retenir juste un peu… le temps qu’on retrouve le diadème ?
— Oui… d’accord… désolé…, répondit Ron.
Hermione et lui ramassèrent les crochets. Ils avaient tous deux le teint d’un rose soutenu.
— Tu as montré du caractère et de la bravoure et tu es issu d’une noble lignée. Tu feras un précieux
Mangemort. Nous avons besoin de gens comme toi, Neville Londubat. [Voldemort]
— Je me rallierai à vous quand il gèlera en enfer ! répondit Neville. L’armée de Dumbledore ! s’écria-t-il.
Hermione sortit de son lit et s’avança comme une somnambule en direction de Ron, le regard fixé sur son visage blafard. Elle s’arrêta juste devant lui, les lèvres légèrement entrouvertes, les yeux écarquillés. Ron lui adressa un pâle sourire plein d’espoir et leva à demi les bras.
Mais Hermione se précipita soudain sur lui et martela à coups de poing chaque centimètre carré de son corps, partout où elle pouvait l’atteindre.
— Aïe… Ouille… Arrête ! Qu’est-ce que… Hermione… Ouille !
— Ronald… Weasley… Espèce de… parfait… crétin ! Elle ponctua chaque mot d’un nouveau coup. Ron battit en retraite, se protégeant le visage, alors qu’Hermione continuait d’avancer sur lui.
— Tu… reviens… ici… en douce… après… des semaines… et… des semaines…
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