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Albus Dumbledore — Pettigrow te doit la vie. Tu as envoyé à Voldemort quelqu'un qui a une dette envers toi. Lorsqu'un sorcier sauve la vie d'un autre sorcier, il se crée un certain lien entre eux... Et je serais très étonné que Voldemort veuille d'un serviteur qui a une dette envers Harry Potter.
— Et moi, je ne veux pas avoir de lien avec Pettigrow ! dit Harry. Il a trahi mes parents !
— Il s'agit là de magie à son niveau le plus profond, le plus impénétrable, Harry. Mais crois-moi... Un jour viendra peut-être où tu seras très content d'avoir sauvé la vie de Pettigrow.
— Pourras-tu jamais me pardonner ? demanda-t-il. Pourras-tu me pardonner de n’avoir pas eu
confiance en toi ? De ne pas t’avoir mis au courant ? Harry, j’avais simplement peur que tu échoues comme moi-même j’avais échoué. J’avais peur que tu répètes les mêmes erreurs que moi. J’implore ton pardon. Depuis un certain temps, maintenant, je sais que tu es le meilleur de nous deux.
— Pourquoi fallait-il que vous rendiez les choses si difficiles ? [Harry]
Dumbledore eut un sourire timide.
— J’ai peur de le dire, mais je comptais sur Miss Granger pour te ralentir, Harry. Je craignais que ton tempérament emporté ne domine ton bon coeur. Je redoutais qu’en t’exposant ouvertement la vérité sur ces objets tentateurs, tu ne t’empares des reliques comme je l’ai fait, au mauvais moment et pour de mauvaises raisons. Si tu parvenais à mettre la main dessus, je voulais que tu les possèdes sans courir de danger. Tu es le vrai maître de la Mort parce que, la mort, le vrai maître ne cherche pas à la fuir. Il accepte le fait qu’il doit mourir et comprend qu’il y a dans le monde des vivants des choses pires, bien
pires, que la mort.
— Cornélius, je suis prêt à affronter vos hommes - et à les vaincre une fois de plus ! tonna Dumbledore. Mais, il y a quelques minutes, vous avez eu devant les yeux la preuve que, depuis un an, je vous disais la vérité. Lord Voldemort est revenu, vous avez recherché pendant douze mois un homme qui n’était pas coupable et il serait temps que vous redeveniez raisonnable !
— Je… Ne… Bon…, bégaya Fudge.
— Vous accordez beaucoup trop d'importance, comme vous l'avez toujours fait, à la prétendue pureté du sang ! Vous refusez de reconnaître que ce qui compte, ce n'est pas la naissance, mais ce que l'on devient ! Votre Détraqueur a supprimé le dernier membre d'une des plus anciennes familles de sang pur et voyez ce que cet homme avait choisi de faire de sa vie ! Je vous le dis maintenant : prenez les mesures que je vous ai suggérées et vous laisserez le souvenir, dans votre administration et ailleurs, de l'un des plus courageux et des plus grands ministres de la Magie qu'on ait jamais connus. Renoncez à agir et l'histoire se souviendra de vous comme de l'homme dont la faiblesse aura donné à Lord Voldemort une deuxième chance de détruire le monde que nous avons essayé de reconstruire !
Dumbledore s’était à nouveau levé.
— Merci beaucoup, professeur Ombrage, pour ce discours très éclairant, dit-il en s’inclinant vers elle. À présent, comme je vous l’annonçais, les essais pour la constitution des équipes de Quidditch auront lieu le…
— Ça, pour être éclairant, c’était éclairant, dit Hermione à voix basse.
— Tu ne vas pas me dire que ça t’a captivée, non ? murmura Ron en tournant vers Hermione un visage éteint. C’est le discours le plus ennuyeux que j’aie jamais entendu et pourtant, moi, j’ai grandi avec Percy.
— J’ai dit éclairant, pas captivant, répondit-elle. C’était très révélateur.
— Vraiment ? s’étonna Harry. Moi, ça m’a donné l’impression d’une sauce insipide.
— Il y avait beaucoup d’ingrédients cachés dans la sauce, répliqua Hermione, le visage sombre.
— Ah bon ? dit Ron, interdit.
— Par exemple : « le progrès pour le progrès ne doit pas être encouragé ». Ou encore : « tailler dans le vif chaque fois que nous serons confrontés à des pratiques dont l’interdiction s’impose ».
— Et alors, qu’est-ce que ça veut dire ? demanda Ron avec impatience.
— Ça veut dire ce que ça veut dire, répondit Hermione d’un ton lourd de menaces. Que le ministère a décidé d’intervenir dans les affaires de Poudlard.
Je mentionne alors les récents commentaires, largement diffusés, d’Elphias Doge, conseiller spécial auprès du Magenmagot et ami de longue date d’Albus Dumbledore, selon lesquels « Le livre de Skeeter contient moins de faits réels qu’une carte de Chocogrenouille ».
Extrait de l'interview de Rita Skeeter accordée à Betty Braithwaite à propos de son livre Vie et Mensonges d'Albus Dumbledore
Personnages concernés : Betty Braithwaite, Elphias Doge, Albus Dumbledore, Rita Skeeter
— La plupart des demeures magiques sont protégées contre les transplaneurs indésirables. À Poudlard, par exemple…
— On ne peut transplaner nulle part, ni dans le château ni dans le parc, acheva précipitamment Harry. C’est Hermione Granger qui me l’a dit.
— Et elle a tout à fait raison. On tourne encore à gauche.
— Je suis sûre que Dumbledore aurait voulu que l’école reste ouverte, dit le professeur Chourave. Je pense que, même s’il n’y avait qu’un seul élève qui veuille suivre ses études ici, l’école devrait rester ouverte pour lui.
Agité et irritable, Ron avait contracté une manie agaçante qui consistait à
jouer dans sa poche avec le Déluminateur. Hermione en était particulièrement exaspérée car, pour passer
le temps en attendant le retour de Kreattur, elle étudiait Les Contes de Beedle le Barde et n’appréciait
guère que les lumières ne cessent de s’éteindre et de se rallumer.
— Tu vas arrêter ça, oui s’écria-t-elle.
C’était la troisième soirée d’absence de Kreattur et les lumières venaient à nouveau de s’éteindre
dans le salon.
— Désolé, désolé ! répondit Ron en actionnant le Déluminateur pour rallumer les lampes. Je le fais
sans y penser.
— Tu ne pourrais pas trouver quelque chose de plus utile pour t’occuper ?
— Quoi, par exemple ? Lire des contes pour les mômes ?
— Dumbledore m’a légué ce livre, Ron…
— Et moi, il m’a légué le Déluminateur. C’était peut-être pour que je m’en serve !
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