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Molly Weasley — J’ai été un imbécile ! rugit Percy, d’une voix si forte que Lupin faillit en lâcher la photo. Je me suis conduit comme un idiot, comme une andouille prétentieuse, j’ai été un… un…
— Un crétin adorateur de ministère, assoiffé de pouvoir et déloyal envers sa famille, acheva Fred.
Percy déglutit.
— Oui, c’est ce que j’ai été !
— Tu ne saurais mieux dire, répliqua Fred en tendant la main à Percy.
Mrs Weasley fondit en larmes. Elle bondit en avant, repoussa Fred et serra Percy contre elle à l’en étouffer. Il lui tapota le dos, les yeux fixés sur son père.
— Je suis désolé, papa, dit Percy.
Mr Weasley battit précipitamment des paupières puis vint à son tour serrer son fils dans ses bras.
Monsieur Delacour était loin d’avoir le charme de son épouse. Il avait une tête de moins qu’elle, une silhouette très enveloppée et une barbichette noire et pointue, mais il semblait d’une bonne nature. Chaussé de bottes à talons hauts, il s’avança d’un pas bondissant vers Mrs Weasley et l’embrassa deux fois sur chaque joue, la laissant dans un état de grande confusion.
— Il ne fallait pas vous donner tant de mal, déclara-t-il d’une voix grave. Fleur nous a expliqué que vous avez eu un gros travail. Beaucoup de « ardoueurk », comme on dit chez vous.
— Tu n’es pas majeure ! criait Mrs Weasley à sa fille quand Harry s’approcha. Je ne le permettrai pas ! Les garçons, oui, mais toi, tu dois rentrer à la maison !
— Certainement pas !
Ses cheveux voletant autour d’elle, Ginny arracha son bras des mains de sa mère.
— Je suis dans l’armée de Dumbledore…
— Un gang d’adolescents !
— Un gang d’adolescents qui va se battre contre lui, ce que personne d’autre n’a osé faire ! répliqua Fred.
— Elle a seize ans ! hurla Mrs Weasley. Elle est trop jeune ! Qu’est-ce qui vous a pris de l’emmener avec vous… ?
— On a essayé de la consoler, dit Fred. On lui a dit que Percy n’est qu’un énorme tas de crottes de rats.
A propos de Mme Weasley pleurant après que Percy ait renvoyé son cadeau de Noël
Personnages concernés : Fred Weasley, Percy Weasley, Molly Weasley
— CE N’EST PAS UNE CACHETTE POUR OBJETS VOLÉS, ICI ! [Mme Weasley à Mondingus]
— J’aime beaucoup entendre maman hurler contre quelqu’un d’autre, dit Fred avec un sourire satisfait. Ça change agréablement.
— Très bien, dit Dumbledore qui poussa la porte de la cabane à balais et sortit dans le jardin. Je vois de la lumière dans la cuisine. Ne privons pas plus longtemps Molly d’une nouvelle occasion de déplorer à quel point tu es maigre.
— On devrait quand même aller se coucher, murmura Hermione. Il ne faudrait pas qu’on se lève
trop tard demain matin.
— Tu as raison, approuva Ron. Un triple meurtre sanglant par la mère du marié jetterait un froid sur
les noces.
L’attention de Harry fut détournée par un sortilège de Mort
qui passa à deux centimètres de Ginny et faillit la tuer…
Il changea alors de direction, se précipitant vers Bellatrix plutôt que Voldemort, mais à peine avait-il
fait quelques pas qu’il fut poussé de côté.
— PAS MA FILLE, ESPÈCE DE GARCE !
Tout en courant, Mrs Weasley se débarrassa de sa cape pour avoir les mains plus libres. Bellatrix
pivota sur ses talons et éclata d’un grand rire en voyant sa nouvelle adversaire.
— ÉCARTEZ-VOUS ! cria Mrs Weasley aux trois filles.
Dans un grand mouvement de baguette, elle engagea le combat. Harry regarda avec un mélange de
terreur et d’allégresse la baguette magique de Molly Weasley tournoyer, cingler, fendre l’air. Le sourire
de Bellatrix Lestrange s’évanouit, se transformant en rictus. Des traits de lumière jaillissaient des deux
baguettes, le sol autour des deux sorcières était brûlant, craquelé. Les deux femmes se livraient un duel
à mort.
— Non ! s’exclama Mrs Weasley lorsque plusieurs élèves se ruèrent à sa rescousse. Reculez !
Reculez ! Elle est à moi ! [...]
— Qu’arrivera-t-il à tes enfants quand je t’aurai tuée ? railla Bellatrix, aussi démente que son
maître, faisant des bonds pour éviter les maléfices qui dansaient autour d’elle. Quand maman sera partie
de la même manière que Freddie ?
— Tu… ne… toucheras… plus jamais… à nos… enfants ! hurla Mrs Weasley.
Bellatrix éclata de rire, du même rire exultant qu’avait eu son cousin Sirius avant de basculer en
arrière à travers le voile, et soudain Harry sut ce qui allait se produire.
Le maléfice de Molly passa sous le bras tendu de Bellatrix et la frappa en pleine poitrine, juste au dessus
du coeur.
Le sourire jubilant de Bellatrix se figea, ses yeux semblèrent sortir de leurs orbites. En une fraction
de seconde, elle comprit ce qui était arrivé, avant de basculer et de s’abattre sur le sol. Des rugissements
s’élevèrent de la foule et Voldemort poussa un cri. [...]
La fureur de
Voldemort en voyant tomber son dernier et meilleur lieutenant avait explosé avec la puissance d’une
bombe.
Vous n'auriez quand même pas l'intention de recommencer cette histoire de Farces pour sorciers facétieux ?
– Écoute, maman, répondit Fred en levant vers elle un regard attristé. Si demain, le Poudlard Express déraille et qu'on est tués tous les deux, George et moi, imagine dans quel état tu seras en pensant que, la dernière fois que tu nous as adressé la parole, c'était pour nous accuser injustement ?
— Je préfère me promener tout nu plutôt que de mettre un truc pareil. [...] Je ne porterai jamais ça, insista Ron. Jamais.
– Très bien, répliqua sèchement Mrs Weasley. Dans ce cas, promène-toi tout nu. Harry, tu n'oublieras pas de prendre une photo de lui. J'ai bien besoin de rire un peu de temps en temps.