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Lord Voldemort Au Seigneur des Ténèbres,
Je sais que je ne serai plus de ce monde
bien avant que vous ne lisiez ceci
mais je veux que vous sachiez que c’est moi
qui ai découvert votre secret.
J’ai volé le véritable Horcruxe
et j’ai l’intention de le détruire dès que je le pourrai.
J’affronte la mort dans l’espoir
que lorsque vous rencontrerez un adversaire de votre taille,
vous serez redevenu mortel.
R.A.B. — Tu es sur la liste des nés-Moldus qui ne se sont pas présentés à l’entretien obligatoire ! [Ron]
— Et toi, tu es censé être en train de mourir d’éclabouille au Terrier ! Si quelqu’un devait ne pas y
aller, ce serait Harry. Sa tête est mise à prix dix mille Gallions. [Hermione]
— Très bien, dans ce cas, je resterai ici, répliqua Harry. Si jamais vous arrivez à vaincre Voldemort,
n’oubliez pas de me prévenir, d’accord ?
Harry continuait de ressentir des picotements dans sa cicatrice. Il remarqua que le phénomène se produisait plus souvent lorsque c’était lui qui portait l’Horcruxe. Parfois, il ne pouvait s’empêcher de réagir à la douleur.
— Quoi ? Qu’est-ce que tu as vu ? demandait Ron lorsqu’il voyait Harry grimacer.
— Un visage, marmonnait celui-ci à chaque fois. Toujours le même. Celui du voleur de Gregorovitch.
Ron détournait alors la tête sans chercher à dissimuler sa déception. Harry savait qu’il espérait avoir des nouvelles de sa famille, ou des autres membres de l’Ordre du Phénix mais, après tout, il n’était pas une antenne de télévision. Il pouvait seulement voir ce que pensait Voldemort à un moment donné, et non pas se brancher sur ce qu’il souhaitait, au gré de sa fantaisie.
Tout était la faute de Voldemort, songea Harry, les yeux fixés sur le dais de son baldaquin, tout remontait toujours à lui... C'était lui qui avait déchiré toutes ces familles, lui qui avait détruit toutes ces vies...
— Je viens de voir Voldemort tuer une femme. Au moment où je te parle, il a sans doute tué toute sa famille. Et ça ne lui était pas nécessaire. C’était comme si je revoyais le meurtre de Cedric, ils étaient juste là… [Harry]
— J’ai toujours affirmé que les sorciers payeraient un jour la façon dont ils traitent les elfes de maison. Eh bien, c’est ce qui est arrivé à Voldemort… Et aussi à Sirius.
— Sans le vouloir, comme tu le sais maintenant, Lord Voldemort a doublé le lien entre vous deux quand il a repris une forme humaine. Une partie de son âme était toujours attachée à la tienne et, pensant qu’il allait se renforcer, il a introduit en lui une parcelle du sacrifice de ta mère. S’il avait pu comprendre exactement la terrible puissance de ce sacrifice, peut-être n’aurait-il pas osé toucher à ton sang… Mais s’il avait été capable de comprendre, il ne serait pas Lord Voldemort, et n’aurait peut-être jamais assassiné personne.
— Comment se fait-il que vous ne soyez pas avec Voldemort, tous les trois ? s’étonna Harry.
— On aura notre récompense, dit Crabbe.
Il avait une voix étonnamment douce pour quelqu’un d’aussi énorme. Harry ne l’avait guère entendu
parler jusqu’à présent. Crabbe souriait comme un enfant à qui on a promis un gros paquet de bonbons.
— Nous sommes restés en arrière, Potter. Nous avons décidé de ne pas y aller. On voulait te livrer à
lui.
— Bon plan, répondit Harry sur un ton de feinte admiration.
— S’il y avait un endroit important pour Tu-Sais-Qui, c’était bien Poudlard ! [Harry]
— Arrête, répliqua Ron d’un ton moqueur. Son école ?
— Ouais, son école ! Elle a été sa première maison, l’endroit qui a fait de lui un être à part, elle signifiait tout, à ses yeux, et même après l’avoir quittée…
— C’est bien de Tu-Sais-Qui qu’on parle ? Pas de toi ? interrogea Ron.
— J’arrive à déplacer des objets sans les toucher. Les animaux font ce que je veux sans que j’aie besoin de les dresser. Je peux attirer des ennuis aux gens qui me déplaisent. Leur faire du mal, si j’en ai envie.
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