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Harry Potter à l'École des Sorciers Mrs Dursley avait passé une journée agréable et parfaitement normale. Au cours du dîner, elle lui raconta tous les problèmes que la voisine d'à côté avait avec sa fille et lui signala également que Dudley avait appris un nouveau moi: « Veux pas ! ».
— Trente-six, dit-il en levant les yeux vers ses parents. Ça fait deux de moins que l'année dernière.
— Mon petit chéri, tu n'as pas compté le cadeau de la tante Marge, regarde, il est là, sous ce gros paquet que Papa et Maman t'ont offert.
— D'accord, ça fait trente-sept, dit Dudley qui commençait à devenir tout rouge.
Harry, qui sentait venir une de ces grosses colères dont Dudley avait le secret, s'empressa d'engloutir ses oeufs au bacon avant que l'idée vienne à son cousin de renverser la table. De toute évidence, la tante Pétunia avait également senti le danger.
— Et nous allons encore t'acheter deux autres cadeaux, dit-elle précipitamment, quand nous sortirons tout à l'heure. Qu'est-ce que tu en dis, mon petit agneau ? Deux autres cadeaux. Ça te va ?
Dudley réfléchit un bon moment. Apparemment, c'était un exercice difficile. Enfin, il dit lentement:
— Donc, j'en aurai trente... trente...
— Trente-neuf, mon canard adoré, dit la tante Pétunia.
— Bon, dans ce cas, ça va.
— J'étais partie à la recherche du troll parce que je... je croyais pouvoir m'en occuper moi-même. J'ai lu beaucoup de choses sur les trolls...
Stupéfait, Ron lâcha sa baguette magique. Hermione Granger venait de mentir à un professeur !
Il était si près du miroir, à présent, que son nez touchait presque celui de son reflet.
— Maman ? murmura-t-il. Papa ?
L'homme et la femme le regardèrent en souriant. Lentement, Harry détailla les autres personnes qui se trouvaient dans le miroir. Il vit d'autres yeux verts comme les siens, d'autres nez qui ressemblaient au sien, et même une petite vieille qui avait les mêmes genoux noueux que lui. Pour la première fois de sa vie, il avait sa famille devant les yeux.
— Ne sois pas stupide, dit le visage avec colère. Tu ferais mieux de sauver ta vie et de me
rejoindre... Ou alors, tu connaîtras le même sort que tes parents... Ils sont morts en me
suppliant de leur faire grâce... [Voldemort]
— MENTEUR ! s'écria Harry.
— Tout le monde pense que je suis quelqu'un d'exceptionnel, dit-il enfin en mâchonnant sa viande caoutchouteuse. Tous ces gens au Chaudron Baveur, le professeur Quirrell, Mr Ollivander... Mais moi, je sais bien que je ne connais rien à la magie. Comment peuvent-ils croire que j'ai un bel avenir ? Je suis célèbre, mais je ne me rappelle pas pourquoi. Je n'ai aucune idée de ce qui s'est produit quand Vol... pardon... je veux dire le soir où mes parents sont morts.
— Ne t'inquiète pas, Harry, répondit Hagrid avec un sourire bienveillant, tu apprendras très vite. A Poudlard, tout le monde commence au même niveau. Tu t'en sortiras très bien. Reste toi-même, c'est tout. Je sais que c'est difficile. Tu as été choisi et c'est toujours difficile. Mais tu seras très content à Poudlard. Moi aussi, j'étais content... Et je le suis toujours...
— Imbécile ! gronda Rogue en faisant disparaître d'un geste de la main la potion répandue sur le sol. J'imagine que vous avez ajouté les épines de porc-épic avant de retirer le chaudron du feu ?
Neville pleurnichait et des furoncles lui poussaient à présent sur le nez.
— Emmenez-le à l'infirmerie, ordonna Rogue à Seamus.
Puis il se tourna vers Harry et Ron qui avaient préparé leur potion à côté de Neville.
— Potter, pourquoi ne lui avez-vous pas dit qu'il ne fallait pas ajouter les épines tout de suite ? Vous pensiez que s'il ratait sa potion, vous auriez l'air plus brillant ? Voilà qui va coûter un point de plus à Gryffondor.
C'était tellement injuste que Harry ouvrit la bouche pour répliquer, mais Ron lui donna un petit coup de pied pour l'en dissuader.
— Laisse tomber, chuchota-t-il. Il paraît qu'il peut devenir très méchant quand il s'y met.
— J'ai entendu ce que vous vous disiez avec Malefoy. Il n'est pas question que vous vous
promeniez la nuit dans le château. Vous avez pensé aux points que vous ferez perdre aux
Gryffondor si jamais vous êtes pris ? Et vous serez forcément pris. C'est vraiment très égoïste de votre part. [Hermione]
— Et ça ne te regarde vraiment pas, ajouta Harry.
— Au revoir, bonne soirée, dit Ron.
Hermione et Harry virent bientôt la boite à dragon s'éloigner dans le ciel puis disparaître au loin. Le coeur léger et les bras libres, ils redescendirent l'escalier. Ils étaient débarrassés du dragon, Malefoy avait récolté une punition, plus rien ne pouvait gâcher leur bonheur.
Sauf peut-être la silhouette de Rusard qui les attendait au bas des marches.
— Je crois bien que nous allons avoir des ennuis, jeunes gens, murmura-t-il.
Ils se rendirent compte alors qu'ils avaient oublié la cape d'invisibilité au sommet de la tour.
— Suivez-moi, dit Rusard en les conduisant au-dehors, une lampe à la main. Alors, vous y
repenserez à deux fois, maintenant, avant de violer les règlements de l'école ? lança-t-il d'un
ton narquois. Travailler dur et souffrir, c'est comme ça qu'on apprend le mieux, vous pouvez
me croire. C'est dommage que les anciennes punitions n'aient plus cours, En ce temps-là, on
vous suspendait au plafond par les poignets pendant quelques jours, j'ai toujours les chaînes
dans mon bureau. Je les entretiens soigneusement au cas où on s'en servirait à nouveau.
Allez, on y va.
Rusard à Harry, Hermione, Neville et Drago
Personnages concernés : Argus Rusard
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