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Harry Potter à l'École des Sorciers Les jumeaux Weasley reçurent une punition pour avoir fabriqué des boules de neige magiques qui suivaient Quirrell partout où il allait en visant son turban.
Un peu plus tard, Harry quitta seul les vestiaires et alla ranger son Nimbus 2000 dans le hangar à balais. Jamais il ne s'était senti aussi heureux. Cette fois, il avait véritablement accompli quelque chose dont il pouvait être fier. Plus personne ne pourrait dire qu'il n'était qu'un nom célèbre, rien de plus.
— Tout le monde pense que je suis quelqu'un d'exceptionnel, dit-il enfin en mâchonnant sa viande caoutchouteuse. Tous ces gens au Chaudron Baveur, le professeur Quirrell, Mr Ollivander... Mais moi, je sais bien que je ne connais rien à la magie. Comment peuvent-ils croire que j'ai un bel avenir ? Je suis célèbre, mais je ne me rappelle pas pourquoi. Je n'ai aucune idée de ce qui s'est produit quand Vol... pardon... je veux dire le soir où mes parents sont morts.
— Ne t'inquiète pas, Harry, répondit Hagrid avec un sourire bienveillant, tu apprendras très vite. A Poudlard, tout le monde commence au même niveau. Tu t'en sortiras très bien. Reste toi-même, c'est tout. Je sais que c'est difficile. Tu as été choisi et c'est toujours difficile. Mais tu seras très content à Poudlard. Moi aussi, j'étais content... Et je le suis toujours...
— Monsieur, dit-il. Est-ce que je peux vous demander quelque chose ? [Harry]
—C'est ce que tu viens de faire, mais tu peux recommencer, si tu veux. [Dumbledore]
— Et vous, qu'est-ce que vous voyez quand vous regardez le miroir ?
— Moi ? Je me vois avec une bonne paire de chaussettes de laine à la main.
Harry ouvrit des yeux ébahis.
— On manque toujours de chaussettes. Noël vient de passer et je n'en ai même pas eu une seule paire. Les gens s'obstinent à m'offrir des livres.
Lorsqu'il eut rejoint son lit, Harry se demanda si Dumbledore lui avait bien répondu la vérité. Mais après tout, c'était peut-être une question un peu trop personnelle.
— Messieurs et Mesdemoiselles, corrigea Dubois. Nous y voilà.
— Le grand jour est arrivé, dit Fred Weasley.
— Celui que nous attendions tous, ajouta George.
— On connaît le discours d'Olivier par coeur, dit Fred à Harry. On était déjà dans l'équipe l'année dernière.
Albus Dumbledore s'était levé, le visage rayonnant, les bras largement ouverts. On aurait dit que rien ne pouvait lui faire davantage plaisir que de voir tous les élèves rassemblés devant lui.
— Bienvenue, dit-il. Bienvenue à tous pour cette nouvelle année à Poudlard. Avant que le banquet ne commence, je voudrais vous dire quelques mots. Les voici: Nigaud ! Grasdouble ! Bizarre ! Pinçon ! Je vous remercie !
Et il se rassit tandis que tout le monde applaudissait avec des cris de joie. Harry se demanda s'il fallait rire ou pas.
— Il est... un peu fou, non ? demanda-t-il timidement à Percy.
— Fou ? dit Percy d'un ton léger. C'est un génie ! Le plus grand sorcier du monde ! Mais c'est vrai, il est un peu fou. Tu veux des pommes de terre ?
— Et le jour où Hagrid laissera tomber Dumbledore, Neville jouera au Quidditch dans l'équipe d'Angleterre.
— J'espère que tu passeras de... de bonnes vacances, dit Hermione en jetant un drôle de
regard à l'oncle Vernon.Elle n'avait encore jamais vu quelqu'un d'aussi désagréable.
— Oh, sûrement, répondit Harry avec un grand sourire. Eux, ils ne savent pas que l'usage de la magie est interdit à la maison. Je crois que je vais bien m'amuser avec Dudley, cet été.
— Mais qu'est-ce qui leur prend de garder un truc pareil dans une école ? dit enfin Ron. S'il y a un chien au monde qui a besoin d'exercice, c'est bien celui-là !
Hermione avait retrouvé à la fois son souffle et son mauvais caractère.
— Ça vous arrive de vous servir de vos yeux ? lança-t-elle. Vous n'avez pas vu sur quoi il était ?
Harry avait toujours cru qu'il était impossible de rencontrer quelqu'un d'aussi détestable que Dudley, mais c'était avant de faire la connaissance de Drago Malefoy.
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