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James Potter — C'est fou ce que vous ressemblez à votre père, Potter, dit soudain Rogue, les yeux étincelants. Lui aussi était excessivement arrogant. Son petit talent au Quidditch lui donnait l'impression, à lui aussi, d'être au-dessus des autres. Il passait son temps à se pavaner, accompagné de ses amis et de ses admirateurs... La ressemblance entre vous est saisissante, inquiétante, même...
— Je ne fais pas ça pour vous. Je le fais parce que je pense que mon père n'aurait pas voulu que ses meilleurs amis se transforment en tueurs... simplement à cause de vous.
— Pettigrow te doit la vie. Tu as envoyé à Voldemort quelqu'un qui a une dette envers toi. Lorsqu'un sorcier sauve la vie d'un autre sorcier, il se crée un certain lien entre eux... Et je serais très étonné que Voldemort veuille d'un serviteur qui a une dette envers Harry Potter.
— Et moi, je ne veux pas avoir de lien avec Pettigrow ! dit Harry. Il a trahi mes parents !
— Il s'agit là de magie à son niveau le plus profond, le plus impénétrable, Harry. Mais crois-moi... Un jour viendra peut-être où tu seras très content d'avoir sauvé la vie de Pettigrow.
— Tu crois donc que les morts que nous avons aimés nous quittent vraiment ? Tu crois que nous ne nous souvenons pas d'eux plus clairement que jamais lorsque nous sommes dans la détresse ? Ton père vit en toi, Harry, et il se montre davantage lorsque tu as besoin de lui. Sinon, comment aurais-tu pu créer ce Patronus en particulier ? Cornedrue est revenu la nuit dernière.
— Ça t’a plu, la question dix, Lunard ? demanda Sirius tandis qu’ils arrivaient dans le hall d’entrée.
— J’ai adoré, répondit vivement Lupin. Donnez cinq signes permettant d’identifier un loup-garou. Excellente question.
— Tu crois que tu as réussi à les trouver tous ? demanda James d’un ton faussement inquiet.
— Je pense que oui, répondit Lupin très sérieusement.
Les Maraudeurs au sujet de leur épreuve de BUSE
Personnages concernés : Sirius Black, Remus Lupin, James Potter
— Laisse-le tranquille, répéta Lily.
Elle regardait James avec la plus grande répugnance.
— Qu’est-ce qu’il t’a fait ?
— Eh bien voilà, répondit James qui sembla réfléchir à la question, le plus gênant, chez lui, c’est le simple fait qu’il existe, si tu vois ce que je veux dire…
— Ah, Evans, ne m’oblige pas à te jeter un sort, dit James avec gravité.
— Alors, libère-le du maléfice !
James poussa un profond soupir puis se tourna vers Rogue et marmonna la formule de l’antisort.
— Et voilà, dit-il tandis que Rogue se relevait tant bien que mal. Tu as de la chance qu’Evans ait été là, Servilus.
— Je n’ai pas besoin de l’aide d’une sale petite Sang-de-Bourbe comme elle !
Lily cligna des yeux.
— Très bien, dit-elle froidement. Je ne m’en mêlerai plus, à l’avenir. Et, si j’étais toi, je laverais mon caleçon, Servilus.
— Fais des excuses à Evans ! rugit James d’une voix menaçante, sa baguette magique pointée sur Rogue.
— Je ne veux pas que tu l’obliges à s’excuser ! s’écria Lily en se tournant vers James. Tu es aussi mauvais que lui.
— Quoi ? protesta James. JAMAIS je ne t’aurais traitée de… tu-sais-quoi !
— Tu te mets les cheveux en bataille parce que tu crois que ça fait bien d’avoir toujours l’air de descendre de son balai, tu te pavanes avec ce stupide Vif d’or, tu jettes des maléfices à tous ceux que tu n’aimes pas simplement parce que tu sais le faire… Ça m’étonne que ton balai arrive encore à décoller avec une tête aussi enflée. Tu me fais VOMIR !
Ce qui horrifiait tant Harry, ce qui le rendait si malheureux, ce n’étaient pas les hurlements de Rogue ou les jets de bocaux. C’était le fait qu’il savait, ce que l’on ressent lorsqu’on est humilié au milieu d’un cercle de spectateurs. Il savait exactement ce qu’avait éprouvé Rogue au moment où James Potter l’avait ridiculisé et à en juger par ce qu’il venait de voir, son père était bel et bien le personnage arrogant que Rogue lui avait toujours décrit.
— Tu as parlé à la fois comme le fils de ton père et de ta mère et comme le digne filleul de Sirius ! assura Dumbledore en exprimant son approbation par une petite tape sur l’épaule. Je te tire mon chapeau – ou tout au moins, je le ferais si je n’avais pas peur de te couvrir d’araignées.
— Mais vous êtes normal ! affirma Harry avec force. Vous avez simplement un… un problème…
Lupin éclata de rire.
— Parfois, tu me rappelles beaucoup James. En public, il appelait ça mon « petit problème de fourrure ». Les autres croyaient souvent que je possédais un lapin mal élevé.